Révolution post-moderne
Moi aussi, Je suis narcissique.
Aujourd'hui, en ce funeste dimanche dont je me rappelerai encore dans mes vieux jours comme le plus affreux de ma vie, sans nul doute, un simple incident, éminemment circonscrit dans sa genèse, m'a plongé dans le plus grand désespoir.
Ô Ma crise internationale à Moi, Ô Mon bouleversement socio-économique à Moi, Ô Ma révolution domestique : Mon corps tout entier frémit encore de ce seul souvenir, secoué de spasmes nauséeux dont J'ai depuis longtemps perdu le contrôle.
Ô Infortune inique, Ô tragédie grecque de Mon antichambre cérébrale, comment plaquer sur mon Mal des termes artificiels qui ne sauraient en rendre, et de loin, ne serait-ce qu'une once de la quintescence.
Comment choisir ces mots qui trahiraient, qui dénatureraient déjà Ma détresse au moment même où Je les aurais proférés ?
...
Le mal est fait, Je ne peux plus revenir en arrière...
...
Seulement subir :
C'est le printemps, presque l'été déjà, et Je commence à moucher.
...
Je vous aperçois déjà, sombres charognards de Mon malheur extrême, vous gausser à Mon passage, arguant d'inepties au kilomètre, et oeuvrant, tous ligués, à minimiser l'étendue de Mon trouble sous quelques formules assassines :
"Simple rhume des foins... Quel con..."
Et bien non, Tribunal autoproclamé ; et bien non, Docteurs sans licence... vous ne pourriez jamais mesurer réellement Ma souffrance.
Je n'ai jamais été allergique, et pourtant, Je mouche. Ma gorge se resserre plus qu'elle ne le devrait, Mes déglutitions s'avèrent de plus en plus pénibles, et il n'y a pas qu'à diagnostiquer là-dedans les symptômes d'une simple grippe...
Non... Si Je tremble en ce moment, c'est que trône sur Mon crâne une menace bien plus fatale que tout ce que vous pourriez imaginer :
Une... Je n'ose le dire... Une...
Une Angine, pourquoi pas.
Laissez-Moi donc agoniser en paix.
Aujourd'hui, en ce funeste dimanche dont je me rappelerai encore dans mes vieux jours comme le plus affreux de ma vie, sans nul doute, un simple incident, éminemment circonscrit dans sa genèse, m'a plongé dans le plus grand désespoir.
Ô Ma crise internationale à Moi, Ô Mon bouleversement socio-économique à Moi, Ô Ma révolution domestique : Mon corps tout entier frémit encore de ce seul souvenir, secoué de spasmes nauséeux dont J'ai depuis longtemps perdu le contrôle.
Ô Infortune inique, Ô tragédie grecque de Mon antichambre cérébrale, comment plaquer sur mon Mal des termes artificiels qui ne sauraient en rendre, et de loin, ne serait-ce qu'une once de la quintescence.
Comment choisir ces mots qui trahiraient, qui dénatureraient déjà Ma détresse au moment même où Je les aurais proférés ?
...
Le mal est fait, Je ne peux plus revenir en arrière...
...
Seulement subir :
C'est le printemps, presque l'été déjà, et Je commence à moucher.
...
Je vous aperçois déjà, sombres charognards de Mon malheur extrême, vous gausser à Mon passage, arguant d'inepties au kilomètre, et oeuvrant, tous ligués, à minimiser l'étendue de Mon trouble sous quelques formules assassines :
"Simple rhume des foins... Quel con..."
Et bien non, Tribunal autoproclamé ; et bien non, Docteurs sans licence... vous ne pourriez jamais mesurer réellement Ma souffrance.
Je n'ai jamais été allergique, et pourtant, Je mouche. Ma gorge se resserre plus qu'elle ne le devrait, Mes déglutitions s'avèrent de plus en plus pénibles, et il n'y a pas qu'à diagnostiquer là-dedans les symptômes d'une simple grippe...
Non... Si Je tremble en ce moment, c'est que trône sur Mon crâne une menace bien plus fatale que tout ce que vous pourriez imaginer :
Une... Je n'ose le dire... Une...
Une Angine, pourquoi pas.
Laissez-Moi donc agoniser en paix.
3 Comments:
Merci Maradonadéglingué, Je te remercie de ta compassion.
Mais rassure toi, je ne te trahirai pas...
La route de Ma quête est pavée de tellement d'obstacles que J'ai dû, avant même de M'y lancer, Me préparer à toutes les épreuves, faire abstraction de Mon existence, revêtir l'abnégation comme une deuxième peau...
Je ne te trahirai pas.
Je mènerai mon combat jusqu'au bout.
Je M'aimerai toujours.
Je t'autoriserai toujours à M'aimer.
J'aimerai l'amour que tu auras pour Moi.
Je M'aimerai d'aimer ton amour pour Moi.
Merci à Moi de t'avoir inspiré un tel message de soutien.
J'aime qu'on m'aime.
Je suis amoureux du sentiment amoureux.
Je m'aime quoi.
C'est exactement ça.
J'aime la façon dont vous avez compris à quel point M'aimer peut vous procurer de la satisfaction, notamment parce qu'en échange de cet amour, je M'offre un amour de votre amour qui ne peut que contribuer à Mon bien-être, donc à l'alimentation de Mon amour, et donc de votre amour pour Moi.
Capisce ?
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