16 avril 2013

Le retour de la Momie

Je suis toujours très narcissique en fait, oui.
D'ailleurs, je viens d'ouvrir (je sais, en 2013, c'est presque pathétique) un nouveau "blog", qui se trouve ici, qui s'appelle "Zinchronisation des monstres"http://zinchronisation.blogspot.fr/
Voilà, c'était quand même une information importante à transmettre aux trois personnes qui passent encore ici par erreur.

19 novembre 2007

On tease à l apéro !

(ce titre a reçu le Prix International du titre pourri 2007 à la biennale du titre pourri de Villers-sur-Mer.)

Bon, ben Moi, Je suis toujours aussi narcissique, certes, mais Je commence à vouloir explorer aussi de nouveaux terrains, notamment en terme de racolage et de sous-marketing putassier. Je vous introduis donc, ici et maintenant, le fameux "tu goûte un échantillon, et si ça te botte, tu paies (enfin non, pas au sens propre, mais bon, c'est une image)."

Voici donc un bref teasing parfaitement dégueulasse concernant les derniers textes écrits par Moi-même ici et là, avec des liens pour aller les lire en ligne, sur la plateforme d'origine (car Je n'aime pas Me plagier Moi-même - Me caricaturer, oui, sans problème et avec brio, même. Mais pas Me plagier.)

• Sur Strictement Confidentiel.

- Je ne suis pas un écrivain (06/11) :
"Ah ben non. Mais personne n'en doutait, en même temps. Je sais bien. Même moi, je n'en doutais pas - c'est dire. En revanche, je suis peut-être quand même, un petit peu, un écrivain, sans la Majuscule de Majesté ? Non. Un écrivant ? Non plus. Un écrivaillon ? Pas plus. Un bonhomme noyé parmi les autres bonshommes ? Ah ça, là, oui, d'accord. Oh, cool. Cool.
C'est un peu marrant quand même, cette histoire. "Etre Ecrivain", aujourd'hui, c'est..."
(lire la suite, ça a l'air vraiment super-intelligent)

- Sept chansons, soixante-dix lignes (28/10) :
"Sept chansons, soixante-dix lignes. Se laisse goutter en écoutant peinard. Tentons ensemble, ça et maintenant. Un dimanche normal, en somme.
Jude - The Asshole song / un rubis crade, qui sent bon quand même. Arcade Fire - In the backseat / irritant comme la peste mais bon pour les yeux. Archive - Fuck U / déjà vu, sans doute, mais mieux vu qu'avant. Nina Simone - Feeling good / rien à dire (enfin si, dix lignes.) Java - Sex accordéon et alcool / ça sent bon comme en soi. Screamin' Jay Hawkins - I Put a spell on you / euh... quelque chose à redire ? Blackalicious - Release / si ta tête reste stable, c'est que tu n'en as plus vraiment..."
(lire la suite, parce que trop bon, c'est trop bon la musique)

- Stress absolu (en anglais) (20/10) :
"Une vidéo incroyable de stress et de vérité, trouvée ici.
Aucun d'entre nous n'est réellement prêt pour accueillir en plein dans sa face ce qui ne tardera pas à nous tomber, comme une enclume bien assaisonnée certes, sur le coin de la gueule.
Mais soyons prêts.
Et si vous voulez aller plus loin, tout en restant dans le même esprit, mais en virant la dimension messianique, pour en revenir au..."
(lire la suite, c'est trop chanmax on dirait bien)

- Toi aussi, ouvre un livre, man (11/10) :
"Bon, je l'annonce officiellement (enfin, dans la mesure où ce site pourrait se draper dans une quelconque cape d'officialité prescriptrice - ce dont il se garde bien, fort heureusement), ce que je vais faire, là, tout de suite, est franchement dégueulasse : je vais tirer sur une ambulance. Mais je vais le faire parce que, bon, l'exemple sous respiration artificielle dont je vais m'amuser à moduler le rythme du respirateur n'en est qu'un parmi des tas d'autres - mais, comment dirais-je... disons que celui-ci est particulièrement appuyé. Et puis parce que je pleure de rire à chaque fois que, par hasard, la chanson dont ils sont les sympathiques..."
(lire la suite, c'est de la bonne, coco)


• Sur J'Irai Cracher sur vos Blogs.

- Vengeance (22/10) :
"Des siècles, sans l'ombre d'un doute. Des dizaines de décennies, donc. De longues années, bues une par une, jusqu'à la lie. Des mois et des mois de honte - une duplicité contrainte jouée jour après jour, à guichets ouverts, à toute heure.
Nous avons passé des journées longues comme des millénaires, depuis des temps immémoriaux, à nous dissimuler du mieux que nous pouvions, à taire nos convictions intimes par peur des représailles. A ravaler nos élans, buvant ainsi sans relâche une culpabilité que le Monde entier semblait nous renvoyer..."
(lire la suite, un texte super-engagé, c'est important pour l'avenir de la démocratie, ouais)


Sur la Revue Noir et Blanc (enfin, c'est F.W. Jonas, c'est pas Moi bien sûr (évidemment)).

- Ethique des zincs (12/11) :
""Les gens qui se bourrent la gueule se la bourrent n'importe comment, de toute façon", me racontait l'autre jour une connaissance qui ne pourrait jamais devenir un ami. Notamment parce qu'il n'avait rien compris. Le type qui pense sincèrement qu'il existe une seule manière de se bourrer la gueule (c'est à dire boire jusqu'à tomber), n'a jamais été ivre, ou alors le niera jusqu'à la fin de ses jours... et donc, dans un cas comme dans l'autre, ne sera jamais un ami."
(lire la suite, ça a l'air de pisser dru et droit)

- Piliers de Rades (26/10) :
"Qu'est-ce qu'un pilier de rade, au fond et après tout ?
Un pilier de rade est précisément la personne à laquelle vous ne prêtez aucune attention alors même que vous pénétrez dans un bar. Et qui ne vous en veut pas pour ça - mieux, c'est la personne qui pense sincèrement que si elle ne doit pas vous en vouloir de ne pas l'avoir remarqué, c'est exactement parce que, dans sa vie ou dans sa journée (ce qui revient à peu près au même, en l'occurrence), pour une...
"
(lire la suite, Pierre Bellemarre l'a sans doute déjà lue en plus, ce serait quand même un peu emmerdant d'être encore plus ringard que lui)

Merci beaucoup. Je vous souhaite un temps indéterminé plein de bonheurs indéterminés.

08 octobre 2007

Le braquage de l'année

Hey hey - Moi être totalement narcissique également et toi devoir le savoir à force que Moi Je le répétasse à longueur de journée.
Tout ce temps passé, ma bonne dame : un mois d'août sur le fil, un mois de septembre sous un douze tonnes et un mois d'octobre qui, Ma foi, ne s'annonce pas trop mal si on tient compte du fait que J'avais encore un douze tonnes en travers de la tronche il y a dix jours à peine (c'est à dire si on a bien suivi Mon propos, tout simplement.)
Ouf' tout ça. Mais Ma vie est toujours très passionnante, et même de plus en plus (et c'est d'ailleurs bien pour ça qu'elle s'affiche nettement moins sur le Web d'Internet (TM) - citation à méditer et à inscrire dès à présent dans les répertoires de citations du futur, qui s'appelleront vraisemblablement "essais philosophiques" d'ici quelques années - prophétie à retenir et à inscrire dès à présent sur les calepins de révélations prophétiques de Biba (TM)).
Bon, bref, et alors quoi. Alors plein de nouveaux trucs - enfin non, en fait pas vraiment, mais comme deux mois au bas mot se sont écoulées, l'illusion est là. Et comme tout le monde le sait maintenant, ou du moins Je l'espère, l'illusion, c'est Internet.

- Déjà, un drame : Pimpeleu a fermé son site, et ça franchement c'est déjà une catastrophe en soi. Une aire de jeux neuronaux gérée de main de maître(sse) de Donjon par une tueuse psychopathe totalitaire, franchement, ça manque. Mais pour ceux qui ont suivi, maintenant elle s'appelle Claudia et elle poursuit ses apparitions occasionnelles sur le Zinc-Zinc.

- Ensuite, de bonnes nouvelles fraîches comme du bon pain... euh... frais. Sur Strictement Confidentiel, un étiage de textes incroyable, puisqu'on n'en compte que 4 pour le mois d'août (diantre que ce rouge fait mal aux yeux - c'est parfait je le garde) (dont pas mal d'escroqueries, comme un texte n'importequiste sur l'alcoolisme et le saturnisme, un autre totalement débile sur les querelles de blog et pétages de plombs télévisés (c'est à dire sur le Vide (TM) bien sûr) et un troisième qui nous apprend (?!) en gros que le pouvoir c'est pas bien quand on en abuse (et pas droit d'retoucher son père) - le dernier, le quatrième, est une critique très sérieuse sur le dernier livre fort teenage-moviste d'un Belge sympathique du nom de Thomas Gunzig), et même carrément 2 (deux) pour le mois de septembre (une bonne tranche de rigolade sur "la Haine de l'Escalator" (TM) et une autre critique, d'une petite perle chef-d'oeuvrienne celle-ci (c'est la journée du néologisme facile, profitez-en), j'ai nommé Tourville de Alex D. Jestaire). Pour octobre, on commence là encore sur les chapeaux de roue, puisque ce ne sont pas moins de 1 (un) texte qui a été publié sur Strictosse jusqu'à présent - cela dit, c'est une belle critique du livre d'un Danois ce coup-ci, un Knud Romer en forme qui nous souflette d'un "Cochon d'Allemand" que Je n'ai pas hésité à récupérer de la manière la plus honteuse qui soit , c'est à dire au top de l'égocentrisme (dont la définition, pour les perdants du dernier rang, est, je vous le rappelle en gros, "tout observer au prisme de sa petite expérience et de son petit rond à soi" (Littré, 2065)).

- les amis AnthonyNaglaa (TM) pour la Revue Noir et Blanc et ArnaudDudek (TM) pour J'irai Cracher sur Vos Blogs, pour leur compte, n'ont été affligés d'aucun texte de Ma part, ce qui est bien clément, certes, mais Me pousse tout de même à réciter trois Pater, deux Ave Maria et un Jeanneton prend sa faucille chaque soir que l'Homme fait, en rémission de Mon triple pêché mortel de flemme, de moulite aiguë et de bordel mental.

- en revanche, en revanche, c'est sur le non moins excellent site barré TeleTourville de l'ami Jestaire que Je suis allé poser Ma petite crotte, de concert avec Moi-Même, en attendant que toute la névropathie numérique du Web nocturne de la nuit internautique du soir des Ténèbres ne vienne M'expliquer que si, effectivement, il était possible de se retrouver à plusieurs et faire des feux de bois et même chanter des mélopées scouts entre psychopathes enrayés du cervelet, dans Mon genre, à condition de trouver une bonne gaine d'accueil pour nos ouvrir ses bras blancs de gaine d'accueil hospitalière - tellement hospitalière, même, qu'on peut presque la qualifier d'un-peu-pute (TM) sans la choquer trop fort.

Voilà, sur ces bonnes nouvelles et sur ce message de bonheur, Je vous embrasse tous tendrement comme une vieille Tatie parée de sa plus belle verrue-sur-le-menton, et Je M'en vais, à nouveau, me fondant dans la nuit, pour un temps indéterminé, afin d'aller porter la bonne parole en Ouzbékistan, là où les gens ont vraiment besoin de Moi (ou alors en bas de chez moi plutôt, parce que bon, je viens de faire les courses, ce serait ballot de jeter tous ces bons produits pour aller faire le zouave dans un pays dont je ne parle même pas la langue (et puis aussi, l'ONU et tout ça, et la "Communauté internationale" des Etats-Unis d'Amérique, il faut bien que ça serve à quelque chose, aussi. Eh, eh, au fait : je vous le dis les yeux dans vos orbites : vous n'avez plus de rétine, si vous êtes parvenus à lire le texte jusqu'ici. Et encore, je ne l'avais pas mis en rouge.)

02 août 2007

L'Homme qui se foutait de la gueule des Gens

Moi aussi, Je suis (toujours) (un peu) narcissique.
Et voilà maintenant un long long long moment que Je n'ai pas donné de nouvelles - c'est mal, Je sais. Pourtant, fort de Mes deux visiteurs et demi (pas forcément uniques, d'ailleurs - sauf le demi, a priori) par mois, Je Me devais de répondre à l'appel de cette foule (?!) et donc de Me remettre à déblatérer sur tout et n'importe quoi.
Résultat des courses, quoi de neuf depuis tout ce temps. Et ben pas mal de trucs, mais pas trop quand même, parce que Je suis sympa (et une bonne grosse feignasse des familles) :

- Chez l'ami ArnaudDudek, sur J'irai Cracher Sur Vos Blogs, un petit texte bizarroïde à base de bilan-de-vie totalement déprimant, intitulé "Apoplexe" (ça donne envie, Je vous dis que ça.)

- Sur Strictement Confidentiel, plusieurs choses, comme d'hab (et depuis le temps, c'est vrai) : la critique d'un très bon bouquin de l'Australien Kenneth Cook, un texte sur le positionnement nécessaire de chacun par rapport aux artistes cultes (mouais), un autre sur les vacances d'été et la misère affective de l'adolescence (forcément), un texte tentant de mettre en perspective la série Gennaro/Kenzie de Lehane, le théâtre traditionnel et les "previously on" des séries américaines (ouais, d'accord, super) et un dernier sur les réactions souvent délirantes des postulants à la publication dans une revue de nouvelles amateur (ah ouais, trop bien.)

Mouais, si peu de textes écrits en un mois et demi : ça sent les vacances, tout ça.
Et ben non, même pas. Ca s'appelle la flemme, la vraie.

19 juin 2007

Ambiance molle, mais pas tant que ça en fait.

Moi aussi, Je suis narcissique. Ben ouais.
Du coup, voici les dernières infos à vous mettre sous la dent :
- Sur Strictement Confidentiel, non pas un, non pas deux, non pas trois, mais QUATRE textes : la critique d'un recueil de nouvelles très Rock'n Roll, une nouvelle en forme de délire musical, une publicité pour deux films/vidéos à haut contenu culturel, et une nouvelle-fiction sur la danse (c'est tentant, admettez-le, et pas du tout racoleur comme accroche).
- Sur J'Irai Cracher sur Vos Blogs, une nouvelle un peu auto-fictionnelle quand même sur le thème "familles".

Il vous remercie.

27 mai 2007

Du neuf, du boeuf, du nerf de boeuf

Ouais, bon, Je n'ai pas été super super narcissique, ces derniers temps, mais Je me soigne. Me voilà donc, à nouveau, narcissique comme un oeuf un peu fier de lui.
Et Je ne reviens pas les mains vides, puisque vous pourrez trouver, en cliquant sur les liens idoines :

- sur Strictement Confidentiel, la critique d'un ti-crisse de bouquin québécois carrément très-très bien (le bouquin, pas la critique),

- sur le même site, une théorie parfaitement fumeuse sur le plagiat, sa définition et le mal qu'il nous fait à nous dans nos-têtes-à-Moi,

- sur J'irai Cracher sur Vos Blogs, une sulfureuse nouvelle d'anticipation totalement déglingos, en hommage aux récents-événements (TM JT de 20 heures) politiques français,

- et, sur la Revue Noir et Blanc, un nouveau texte sur les rades de ce plagiaire poivrot de F.W. Jonas.

Ah ben ça, au moins, ça fait plaisir (et ce blog devient vraiment une escroquerie complète)...

10 mai 2007

Plein de nouvelles choses dans Mon-Coeur (TM)

Wouw, qu'est-ce que Moi aussi, Je suis narcissique aujourd'hui, dis donc.
Bon, bref. Retape volume vingt-cinq, avec plein de vrais morceaux de nouveauté dedans (il était temps), et surtout, surtout, des tonnes de trucs-super-géniaux (TM) :
- chez Arnaud Dudek, rien, Je suis trop une tanche. Mais bientôt.
- sur Strictement Confidentiel, dubo-dubon-dubonnet, et en l'occurrence :
• "Eh, génial, un excellent papier sur le droit au Mon-livre-à-Moi opposable devant les tribunaux. C'est vraiment trop polémique et trop bien vu, mais en fait ça parle surtout du statut des femmes." (allez comprendre, donc)
• "Ah, de l'actualité-super-décalée, ça c'est bien, même si ça ne parle pas du tout des dernières présidentielles, mais en fait plutôt des pigeons et de leur rapport au vomi." (c'est à dire, et Je le répète, pas du tout des dernières présidentielles)
• "Oh, trop bien, un très bon texte sur les revues littéraires en général et sur la Revue Noir et Blanc, une revue publiant des nouvelles en ligne, en particulier."
- Ah, et puis tiens, puisque Je vous parle de la Revue Noir et Blanc (TM), un splendide texte d'un incroyable jeune auteur que-Je-ne-connais-pas-du-tout, mais qui s'appelle F.W. Jonas qund même (et DOIT donc être nord-américain ou bien, à tout le moins, quelqu'un de très cool dans sa tête).
Ce mois de mai 2007 commence vraiment super-bien.
...
Ou non, en fait.

20 avril 2007

Trop mou, tu t'écoules...

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et là, Je dois bien le reconnaître : au Panthéon de Mes titres les plus pourris, celui-ci tient une place de choix.
Bon bon bon... Et sinon ? Sinon ? Ah oui, pardon, vous venez pour récupérer un peu de dope - c'est bien normal. Depuis le temps, vous tremblez comme des feuilles et un tapis de sueur recouvre chaque centimètre carré de votre peau.
Bon, alors voilà :
- la suite de "l'Esprit du Lieu", ou presque, chez Arnaud Dudek. De l'alcool, de la tristesse quotidienne et surtout, surtout, une monstruosité revigorante.
- un texte EX-CEP-TION-NEL sur les trolls, ces petits êtres bleus qui vivent heureux en rendant les autres malheureux - sur Strictement Confidentiel-dans-ton-coeur.
- un texte anecdotique sur un logiciel débile d'aide à l'écriture, toujours sur Strictement Confidentiel-dans-ta-tête.
Wouw, on tourne la tête et on bouge les épaules - c'est fun, c'est vivant - comme un bon steak-frites (mais vivant).

10 avril 2007

Critiquer pour critiquer

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et voici deux petits machins pondus de-ci de-là. Ce sont des critiques de livres, ah ben oui, on ne se refait pas - enfin si, en l'occurrence, mais "on se refait", ça n'aurait (vraiment) rien voulu dire.
Donc, je laisse à vos yeux ébaubis le plaisir de découvrir ces dernières perles luxuriantes que seul Moi pouvait pondre (car J'aime pondre des perles... euh... je ne m'embarquerai pas sur ce terrain, non-non-non).
Ici, pour Asthmes, de Sophie Maurer.
Et ici, pour La Mariée mise à nu, de Nikki Gemmell.
God save the Drag Queen (TM).

29 mars 2007

La Contrainte et ses Débordements

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et récemment, Je Me suis fait une réflexion évidente : Mon truc des liens, là, c'est quand même complètement con. Je M'explique : au départ, J'avais pris six liens, et les avais liés de manière cohérente. "Musique de chambre" pour l'ORTF (qui propose de la musique, bon, ok), "Chambre à air" pour Coolbiker (site parodiant les motards, bon, logique), "Air Pur" pour Je-ne-sais-plus-quoi, etc. A chaque fois, la logique était celle du Marabout'd'ficelle, bon, ça se tenait : "Musique de chambre à air pur", etc.
Et puis tout est parti en vrilles : le temps passant, J'ai viré certains liens, en ai ajouté d'autres, Me heurtant à chaque nouvelle insertion/suppression aux deux éternels problèmes suivants : premièrement, "comment glisser un autre mot entre Marabout et Bout de Ficelle ? - Marabout...bouturage...rage de ficelle... mouais - bof" ; et deuxièmement, "comment trouver un mot qui corresponde au nouveau lien dont Je parle ?"
Résultat des courses : c'est devenu, aujourd'hui, complètement n'importe quoi. Vraiment.
La liste actuelle est en effet la suivante :
• "Anti-putasserie" pour Strictement Confidentiel - bon, là, ça va. Facile, c'était le premier.
• "Serinage sévère" pour Chez Big G. - logique, le mec aime bien balancer des piques, ça roule.
• "Verroterie contemporaine" - Contemporaine musique - Musique de Chambre, ok, tout ça se tient.
C'est après, que ça commence à vraiment délirer : il y a les associations de mots qui ne veulent rien dire ("Cuirasse semoule" pour Pimpeleu ; "Stylo-cric" pour Le Blog Virgules ; "Cric-bouée" pour Ressacs ; "Bouée sourcils" (BOUEE SOURCILS ?! Ah ben oui, quand même) pour les Diablogues...), les associations de mots qui n'ont rien à voir avec le lien dont il est question ("Chambre noire" pour Vodka Pomme, "Trip de ferveur" pour Pale Blue Eyes, "Dualité d'auteurs" pour Cassiopée), et enfin les associations de mots carrément poussives ("Noir et Trip" pour Kill Me Sarah ou "Actif Stylo" pour Second Flore).
Mouais. Super-Grotesque-On-The-Road (TM), Volume 23, quand même.
Et ben Je vais continuer, du coup. Et toc.
...
Et qu'est-ce qu'on dit, maintenant ?
"Merci Franswa, ce post était vraiment très intéressant."
Ah ben oui, quand même.
Sinon, si vous voulez lire des choses un tantinet (mais alors juste un tantinet) plus captivantes, précisément, Je vous propose de suivre une infiltration au Salon du Livre sur Strictement Confidentiel ou un foutage de gueule oulipien sur J'irai Cracher Sur Vos Blogs.
(Tout-est-de-Moi (TM), donc Tout-est-bien (TM)) Copyright TM Copyright TM.

20 mars 2007

Démocratie, quand tu nous tiens...

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et pas qu'un peu, même. Allez allez, Je vais vous laisser le choix, ce coup-ci.
- si vous aimez les Baleines, et les Poulpes de manière générale, allez par là. Euh... ouais ouais, le Poulpe est absolument une sous-espèce de la Baleine, parfaitement.
- si vous n'aimez pas les Baleines, peuvent toutes crever ces connes, moi j'en ai rien à foutre, allez par là.
(comme ça, je suis peinard - ça s'appelle la démocratie, ça, mon bon monsieur. Eh... ouais.)

10 mars 2007

Nouvelles choses et nouvelles terres

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et voici une nouvelle fournée.
D'une part, sur le sémillant site Strictement Confidentiel que Je partage avec l'Incroyable Tadek, le Gigantesque Y. Bourg, la Surprenante Sophie K., le Déstabilisant Tsquaron, le Minutieux S. Koechlin, l'Impeccable A. Patricot et, nouveau venu, le Puissant Franck-Olivier Laferrère, un texte sur la Provo, à ceux que ça peut faire plaisir d'en parler (il y en a, Moi par exemple).
Et puis, nouvelle recrue que Je suis sur le solide site J'Irai Cracher Sur Vos Blogs, tenu de main de maître par le Nancéen et Virtuose Arnaud Dudek, entre autres (je ne connais pas encore les autres), un texte autobiographique spé' sur un Esprit réellement fantomatique.
(Ah ben oui, Je me regarde le cul, mais si Moi Je ne le fais pas, et ici en plus, qui le fera ?)

02 mars 2007

Et hop !

Moi, aussi, Je suis narcissique.
Et hop, dialectique bizarre, comme ça, qui ne sort de rien et ne va nulle part (quel programme alléchant) - J'ai l'honneur de vous présenter deux nouveaux machins, à savoir, un texte sur le pouvoir et... roulement de tambour... un autre texte sur le pouvoir.
Sachant, bien entendu, et vous l'aurez compris, qu'aucun des deux textes ne parle de pouvoir, en fait. Enfin bref.
Clap clap - merci bien.

09 février 2007

Si Moi, Je suis pas super...

... ben alors c'est que Je ne suis plus un connard.
M'en fous, comme ça au moins, Je gagne sur tous les tableaux.
Quoique, non en fait. Dans un cas, Je suis un connard super (attention au positionnement du qualificatif), dans l'autre, Je suis un "pas connard" médiocre.
Non, en fait, c'est un choix de vie, ce truc.
...
Super. Je vais donc y réfléchir, maintenant.
C'est à dire, vous l'aurez constaté, "je vais y réfléchir..." ...APRES l'avoir écrit - c'est ça, la spécificité d'un blog. Sur un blog, on peut écrire d'abord et réfléchir ensuite, voire se demander enfin si c'était même intelligent, au départ, ce qu'on a écrit (voire même, à terme, s'il y avait une quelconque utilité à le poser par écrit comme on pose sa pêche... etc).
J'adore la technologie et les nouvelles communications.

(et Je suis ému, c'est mon premier message court - ou presque.)

07 février 2007

Se vautrer dans un escalier imaginaire.

Wouw, I'm back on the 66-Narcissism road, les boys and girls !
Wou-hou ! Moi, parce que Ouam, Je suis total-narcissique, quoi, tu vois.

Ouais. Et bon, il y a quelques temps, il M'est quand même arrivé un truc pas super cool. Exactement : Je me suis cassé la gueule sévère d'un escalier qui n'existait même pas - et c'est d'ailleurs pour cette dernière raison que Je me suis finalement vautré.
Y a des fois, on est con, y a pas à dire. Et y a même des fois, cette connerie elle dure vingt-huit ans. Maintenant, c'est bon, Je suis grand, Je suis mûr, à peine si Je suis pas vieux : J'en ai vingt-neuf. Mais jusqu'à vingt-huit ans, J'étais quand même vraiment un gosse, y a rien à dire.
Bon, le premier qui rigole s'en prend une, direct. Ok, l'histoire du kiki volant, ça, à dix ans c'était réglé (ah ouais, génial, faudra que Je vous raconte, ça, l'histoire du Kiki volant : c'est TROP-FORT (et c'est aussi la preuve que Je n'ai rien à dire, AB-SO-LU-MENT)). Mais il y a quand même un truc qui M'est resté dans un coin de la tête, une certitude bien ancrée, profondément vrillée, que Je n'avais jamais eu à mettre en cause, à aucun moment, tout simplement parce que Je n'en avais jamais parlé à personne.
Jusqu'à vingt-huit ans, donc, rien qu'avec Mon cerveau, Je pouvais monter des marches invisibles pour m'enfuir, pour gagner du temps, ou bien juste pour faire le malin. Authentique. Mais attention, on n'est pas en train de se poiler, là, de se taper le cul par terre. Non, J'en étais intimement persuadé jusqu'au mois de novembre dernier - c'est même encore un peu douloureux, comme deuil, quand J'y repense. Et d'ailleurs, pourquoi vous M'y faites repenser ? Et... ah ouais, c'est vrai, personne ne m'a demandé d'en parl... ouais, bon, on s'en fout, c'est un blog, c'est futile, c'est vain, c'est Internet - c'est la fête.

Pour être totalement exact, J'avais la capacité de... Je sais pas comment dire... disons, de lancer un pied devant l'autre, et ce pied lancé se retrouvait instantanément pourvu d'une assise un peu surélevée par rapport au sol. Et comme, toujours gourmand dans ces cas-là, Je n'hésitais alors jamais bien longtemps à lancer l'autre pour assurer Ma prise et en chercher une encore plus haut (prise que Je trouvais toujours, bien entendu, et ainsi de suite), J'arrivais à atteindre rapidement - et à la condition expresse de ne jamais M'arrêter sur la route de Mon ascension - des niveaux de surélévation fixés en général à celui de deux ou trois immeubles.
Je vous dis pas le melon, quoi.
Et puis c'est pas tout, ça Me faisait aussi pareil quand Je faisais du trampoline (parce que J'étais persuadé que J'en faisais super souvent, du trampoline, quand J'étais gosse-jusqu'à-vingt-huit-ans - et ce même si Je n'ai, aïe, cruelle désillusion, jamais mis le pied sur une toile rebondissante, en fait). Les autres, en rebondissant, ils arrivaient juste à atteindre, je sais pas, un max de trois fois leur taille s'ils étaient vraiment super forts - en plus, les cons, dès qu'ils s'arrêtaient de se fatiguer, ils étaient soumis à la gravité, c'est d'un commun, bordel...

Donc, bon, pour Me faire avaler toutes ces conneries à Moi-Même, J'avais créé dans Mon cerveau malade tout un tas d'images, de souvenirs, de situations posées comme vécues, tout ça. La question n'était d'ailleurs pas de savoir si c'était vrai ou faux, finalement, mais quand est-ce que Je le referai la prochaine fois. J'aimais bien, c'était grisant. Et puis ça Me donnait l'impression, enfin, que Je bénéficiais d'un pouvoir particulier, au sens le plus premier du terme.
Pour l'ensemble du monde, qui n'en doutait pas bien entendu, J'étais tout simplement "le-mec-qui-crée-des-escaliers-devant-ses-pieds" (TM). C'était pas Superman, c'est vrai, c'était même pas Robin, mais déjà, c'était quelque chose que les autres n'avaient pas. Et puis Moi, Je restais modeste, avec ça, tout ça tout ça... c'était même pas un objet de fatuité, non, juste un don que J'avais reçu à la naissance, et qui étonnait un peu tout le monde. Même le terme de "melon", ci-dessus employé, reste inadapté. Non, Je n'avais pas le melon. Je pouvais juste courir du rez-de-chaussée au grenier de n'importe quel immeuble sans passer par la case "cage d'escalier". D'ailleurs, ça ne Me servait à rien de particulier : ni à sauver des gens, ni à M'enfuir quand je me faisais attaquer, non. C'était juste... Je sais pas... un machin marrant, quoi.

Et soudain, d'un coup, patatras. Je discute avec Mon frère, comme ça, et au milieu de la discussion, Je commence à faire mention de ce truc que J'ai, d'une anecdote qui s'est passée la semaine dernière par rapport à ça, Je sais plus trop.
Et il Me regarde, vraiment inquiet, profondément inquiet, pour Moi.
Ben ouais. Et Moi-Même, en y faisant mention, d'un coup, Je ressens un truc dans Ma tête, un truc violent et bouleversant, qui me dit "Warning - warning - top secret - le secret est éventé - il a perdu toute valeur - warning - warning". Vous voyez, un peu comme l'histoire de l'autre tâche grecque, là, le musicos qui s'est pris la tête pour aller chercher sa femme morte aux Enfers, l'a récupèrée, puis gagné l'autorisation de la ramener fissa sur la terre ferme (c'est à dire pas "sous la terre ferme" ha ha, trop drôle) à condition de ne jamais se retourner avant d'être arrivé en haut.
Lui devait faire un truc simple pour que la magie opère : ne pas se retourner.
Moi, c'était encore plus simple : n'en parler à personne.
Et bing, lui comme Moi, bande de cons que nous formons (déjà) à deux, on fait un pas de travers, une petite entorse à la con, et il ne nous reste plus que nos yeux pour chialer.

Bref, il y a un trimestre, J'ai réalisé, en présence de Mon frère, qu'en fait, ma faculté psychique/magique n'était pas grand chose d'autre qu'un rêve récurrent, en fait. Entretenu, arrosé, chouchouté pendant presque six lustres.
Et donc, patatras.
Cqfd.

Qu'est-ce que Je suis con, en fait. Qu'est-ce que Je me sens tristement normal, depuis.
Il faut vite que Je rêve à un nouveau pouvoir.

(ah ouais, non, sinon, pour les lecteurs très largement hypothétiques que cette histoire aura vraiment affligés, J'ai posé deux nouvelles petites choses à côté - c'est respectivement une "super satire sociale sur le monde du travail" (TM) et une parodie facile de la mièvrerie consensuelle du Buzz Littéraire.)

24 janvier 2007

Des petits tas de nouveaux petits popos

Wouw, Moi aussi Je suis narcissique.
Et en toute logique, je ne devrais pas tarder à me repointer dans les parages à l'occasion ("ouaaaaais !" hurle la foule... euh... absente). Mais en attendant, pour les vraies feignasses, voici les dernières petites choses commises sur le site-miroir :

- "nous ne sommes pas une secte", poésie parfaitement approximative.

- "ce soir...", du n'importe quoi avec un tribute ému dedans.

- ""Performer" pour "exister"", attaque en règle des écrivains performeurs, donc des écrivains morts-nés (cqfd).

Euh... wouw !

17 janvier 2007

Trois nouvelles... euh... nouvelles...

Moi aussi, Je suis blablabla...
Et j'ai écrit trois nouvelles nouvelles, juste là, en face.
Alors, si vous vous sentez vieux, allez par là :
http://strictement-confidentiel.com/content/view/107/40/

Si vous vous sentez détesté(e), allez par là :
http://strictement-confidentiel.com/content/view/108/40/

Et si vous vous sentez libre (mais si vous savez que ce n'est pas vraiment vrai), allez par là :
http://strictement-confidentiel.com/content/view/117/40/

Bonne lecture...

12 janvier 2007

Nouvelle livraison !

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et puisque j'ai dorénavant décidé d'être aussi narcissique à plusieurs, Je vous propose une nouvelle livraison (demandez le programme !) sur le site-miroir... Et c'est juste là.
God save the queen.

07 janvier 2007

Comment peut-on être adolescent ?

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et tout narcissique que Je suis, J'ai aussi été adolescent. L'adolescence n'est pas simplement l'âge des boutons, comprenons-nous bien - et faisons fi de la caricature généralisatrice facile.
Non. L'adolescence est un bouton géant, qu'on porte au milieu de notre trogne toute notre misérable vie. Caricature généralisatrice facile, Je vous l'accorde, mais aussi, et au même moment, vérité indéniable.
Vous savez, quand on parle à des gens inconnus à travers un média anonyme de choses personnelles, on est souvent confronté - si Vide soit-on - au risque de parler de quelque chose que tout le monde ne pourra pas comprendre... parce que tout le monde ne l'aura pas vécu. Je parle par là, et notamment, de la première cigarette, de la fois où un chien nous a mordu, du fait qu'on arrivait à distinguer intimement chacun des canards qui flottaient dans une mare que nous seul avons connue, du premier jour où on a détesté Alain Madelin, de cette nana qui ne voulait pas sortir avec nous notamment (et non exclusivement) parce qu'on ne le lui avait même pas vraiment demandé... et, pourquoi pas, de la première fois où l'on s'est détesté, de la première fois où l'on s'est trouvé super, et, par conséquence, de la première fois où l'on s'est trompé.
C'est intime et personnel, et c'est sans doute précisément la raison pour laquelle tout le monde s'en tape.
Mais l'adolescence, bon. Vieille carne ou jeune con, tout individu est passé par là, a priori. Et il y en a même qui y resteront bloqués toute leur vie.
Vous ne voyez pas de quoi je parle ? Bon. Alors précisons, un peu ; nettoyons votre mémoire sélective à grandes giclées d'eau de Javel.
1. "Oh mon dieu, ce bouton est vraiment terrible. Je sais qu'il est encore pire, maintenant que je l'ai charcuté pour le cacher (? - "charcuter pour cacher"... toute l'adolescence tient dans ce premier adage surréaliste), mais que puis-je faire ?"
2. "Personne ne me comprend. Les adultes sont vraiment trop cons." ("incompris donc supérieur", deuxième marche de la gloriole adolutrescente).
3. "Je suis tellement triste que je vais mourir." ("mourir en pleurant", troisième adage viscéralement adolescon).
4. "Pourquoi cette nana in-croy-able est-elle sortie avec lui (qui lui a demandé si elle voulait le faire) plutôt qu'avec moi (qui pensait qu'en faisant comme si de rien n'était, elle comprendrait forcément) ? C'est vraiment trop trop bizarre." ("se faire comprendre en mimant l'absence", dernier axiome des moins de seize ans).
Ca y est, c'est bon ? Le flash-back a bien fonctionné ?
L'adolescence, c'est ce moment très très bizarre où l'on se sent très très incompris, et où l'on tire de ce ressenti après tout légitime la conclusion incroyable selon laquelle incompris = super.
Personnellement, J'étais un très très bon exemple de ce fonctionnement, tellement bon qu'il me faut parfois lutter pour ne pas y replonger tête condamnée.

Au rayon "charcuter pour cacher", nous avons bien entendu le célèbre ongle cassé qu'on ronge pour... qu'il redevienne non-cassé. Super. Mais il y a aussi l'excellentissime rupture amoureuse : "ah oui, tu veux me quitter ? Et bien, je vais... je vais... pourrir ce qui reste (pour que tout s'arrange, bien entendu)". Mmm... Ca sent bon le winner, tout ça.
Au rayon "incompris donc supérieur", les exemples sont trop nombreux pour qu'on les... dénombre, oui, ok... désolé. Je parle par là, pêle-mêle, du syndrôme-de-l'écrivain-maudit (TM), de la-résistance-à-la-pression-hiérarchique-en-entreprise (TM), de la-veste-bien-assumée (TM) parce-qu'après-tout-cette conne-ne-vous-méritait-pas (TM) et de l'engueulade standard, version t'es-trop-con-pour-comprendre (TM) (ce-que-je-ne-comprends-pas-chez-toi (TM)). Enfin, bref, et pour résumer, de tous ces faux-semblants foireux qui nous permettent de surnager alors même qu'on s'est noyé tout seul.
Au rayon "mourir en pleurant", mon préféré ou presque (et aussi celui des psytrucs), on peut classer peinard deux-trois "je picole à fond, mais c'est parce que je suis triste" (?? Ah, ok), quelques "non, je sors pas, je suis trop triste" (?? ouais... et ?), et bien entendu leur maître à tous, le fameux "j'étais trop mal, j'ai pas parlé".
Quant au rayon "se faire comprendre en mimant l'absence", ce truc étrange qui en persuade certains de se montrer aussi peu expressif que possible pour être vraiment certain que tout le monde saisira bien leur pensée, les exemples sont trop nombreux pour qu'on les... dénombre (décidémment, je me répète à fond).

Oui, bon, finalement, je sais comment on peut être adolescent. Et il n'y a qu'une seule réponse à cette question : en l'ayant déjà été, et en flirtant avec une nostalgie stérile pendant les temps morts.
D'accord. Mais, alors, J'en reviens fatalement à ma question initiale : "Nous, ok. Mais les adolescents, les vrais, je veux dire, comment ils peuvent faire pour commencer à être adolescents ?" Ca, ça me dépasse. Nous, on est perdu, génération(s) sacrifiée'(s), tout ça. Mais eux? Pourquoi y foncent-ils avec la même bêtise et le même allant que nous-mêmes, à l'époque ?
Pour eux (et un peu pour nous aussi), Je n'ai que quatre contre-ordres à formuler, pour qu'en se plantant de chemin ils soient au moins bien conscients qu'ils sont en train de le faire :
1. Les choses disgracieuses disparaissent d'elles-mêmes.
2. Etre incompris, ça signifie avant tout ne pas s'être fait comprendre.
3. Mourir n'est pas un truc super facile à faire. Une larme, ce n'est pas du sang.
4. Un visage impassible, ce n'est pas un visage qui parle. C'est un visage impassible.

Désolé pour cette leçon à deux balles.
J'aurais bien aimé réouvrir le bar de Saint-Franswa-du-Kalhua sans prendre la tête à tout le monde. Même Moi, pour être franc, Je me suis un peu fatigué, sur ce coup-là.

04 janvier 2007

Ouais bon, mais bon.

Moi aussi, Je suis Narcissique.
Ok, ok, ok. J'ai été super absent pendant un bon trimestre. Désolé pour ça. Je reviens dans les deux prochains jours, comme promis, pour recommencer à vous raconter ici-même des absurdités sympathiques et niaises avec le sourire calé dans un coin du vide intersidéral qui Me sert de visage.
En attendant. En attendant, en attendant, Je vous propose de découvrir, charmés d'avance, le nouveau site auquel Je contribue présentement.
Si les Franswismes débridés vous manquent (et que vous ne pouvez pas attendre deux jours, comme c'est so-cute), c'est par ici :
http://strictement-confidentiel.com
Si vous êtes super exclusifs dans votre fanatisme, dites-vous tout d'abord que votre comportement sectaire n'est pas très troisième-millenium-Hugo-Boss-style (TM), et cliquez soit là pour un conte qui sent la poubelle, soit là pour un poème sans queue ni tête, soit là pour une anecdote de vie sans intérêt. Et puis regardez le reste, parce qu'il y a vraiment plein-de-gens-sympas (TM) sur ce site.
Je vous bécote tous en attendant les prochaines aventures.