Se vautrer dans un escalier imaginaire.
Wouw, I'm back on the 66-Narcissism road, les boys and girls !
Wou-hou ! Moi, parce que Ouam, Je suis total-narcissique, quoi, tu vois.
Ouais. Et bon, il y a quelques temps, il M'est quand même arrivé un truc pas super cool. Exactement : Je me suis cassé la gueule sévère d'un escalier qui n'existait même pas - et c'est d'ailleurs pour cette dernière raison que Je me suis finalement vautré.
Y a des fois, on est con, y a pas à dire. Et y a même des fois, cette connerie elle dure vingt-huit ans. Maintenant, c'est bon, Je suis grand, Je suis mûr, à peine si Je suis pas vieux : J'en ai vingt-neuf. Mais jusqu'à vingt-huit ans, J'étais quand même vraiment un gosse, y a rien à dire.
Bon, le premier qui rigole s'en prend une, direct. Ok, l'histoire du kiki volant, ça, à dix ans c'était réglé (ah ouais, génial, faudra que Je vous raconte, ça, l'histoire du Kiki volant : c'est TROP-FORT (et c'est aussi la preuve que Je n'ai rien à dire, AB-SO-LU-MENT)). Mais il y a quand même un truc qui M'est resté dans un coin de la tête, une certitude bien ancrée, profondément vrillée, que Je n'avais jamais eu à mettre en cause, à aucun moment, tout simplement parce que Je n'en avais jamais parlé à personne.
Jusqu'à vingt-huit ans, donc, rien qu'avec Mon cerveau, Je pouvais monter des marches invisibles pour m'enfuir, pour gagner du temps, ou bien juste pour faire le malin. Authentique. Mais attention, on n'est pas en train de se poiler, là, de se taper le cul par terre. Non, J'en étais intimement persuadé jusqu'au mois de novembre dernier - c'est même encore un peu douloureux, comme deuil, quand J'y repense. Et d'ailleurs, pourquoi vous M'y faites repenser ? Et... ah ouais, c'est vrai, personne ne m'a demandé d'en parl... ouais, bon, on s'en fout, c'est un blog, c'est futile, c'est vain, c'est Internet - c'est la fête.
Pour être totalement exact, J'avais la capacité de... Je sais pas comment dire... disons, de lancer un pied devant l'autre, et ce pied lancé se retrouvait instantanément pourvu d'une assise un peu surélevée par rapport au sol. Et comme, toujours gourmand dans ces cas-là, Je n'hésitais alors jamais bien longtemps à lancer l'autre pour assurer Ma prise et en chercher une encore plus haut (prise que Je trouvais toujours, bien entendu, et ainsi de suite), J'arrivais à atteindre rapidement - et à la condition expresse de ne jamais M'arrêter sur la route de Mon ascension - des niveaux de surélévation fixés en général à celui de deux ou trois immeubles.
Je vous dis pas le melon, quoi.
Et puis c'est pas tout, ça Me faisait aussi pareil quand Je faisais du trampoline (parce que J'étais persuadé que J'en faisais super souvent, du trampoline, quand J'étais gosse-jusqu'à-vingt-huit-ans - et ce même si Je n'ai, aïe, cruelle désillusion, jamais mis le pied sur une toile rebondissante, en fait). Les autres, en rebondissant, ils arrivaient juste à atteindre, je sais pas, un max de trois fois leur taille s'ils étaient vraiment super forts - en plus, les cons, dès qu'ils s'arrêtaient de se fatiguer, ils étaient soumis à la gravité, c'est d'un commun, bordel...
Donc, bon, pour Me faire avaler toutes ces conneries à Moi-Même, J'avais créé dans Mon cerveau malade tout un tas d'images, de souvenirs, de situations posées comme vécues, tout ça. La question n'était d'ailleurs pas de savoir si c'était vrai ou faux, finalement, mais quand est-ce que Je le referai la prochaine fois. J'aimais bien, c'était grisant. Et puis ça Me donnait l'impression, enfin, que Je bénéficiais d'un pouvoir particulier, au sens le plus premier du terme.
Pour l'ensemble du monde, qui n'en doutait pas bien entendu, J'étais tout simplement "le-mec-qui-crée-des-escaliers-devant-ses-pieds" (TM). C'était pas Superman, c'est vrai, c'était même pas Robin, mais déjà, c'était quelque chose que les autres n'avaient pas. Et puis Moi, Je restais modeste, avec ça, tout ça tout ça... c'était même pas un objet de fatuité, non, juste un don que J'avais reçu à la naissance, et qui étonnait un peu tout le monde. Même le terme de "melon", ci-dessus employé, reste inadapté. Non, Je n'avais pas le melon. Je pouvais juste courir du rez-de-chaussée au grenier de n'importe quel immeuble sans passer par la case "cage d'escalier". D'ailleurs, ça ne Me servait à rien de particulier : ni à sauver des gens, ni à M'enfuir quand je me faisais attaquer, non. C'était juste... Je sais pas... un machin marrant, quoi.
Et soudain, d'un coup, patatras. Je discute avec Mon frère, comme ça, et au milieu de la discussion, Je commence à faire mention de ce truc que J'ai, d'une anecdote qui s'est passée la semaine dernière par rapport à ça, Je sais plus trop.
Et il Me regarde, vraiment inquiet, profondément inquiet, pour Moi.
Ben ouais. Et Moi-Même, en y faisant mention, d'un coup, Je ressens un truc dans Ma tête, un truc violent et bouleversant, qui me dit "Warning - warning - top secret - le secret est éventé - il a perdu toute valeur - warning - warning". Vous voyez, un peu comme l'histoire de l'autre tâche grecque, là, le musicos qui s'est pris la tête pour aller chercher sa femme morte aux Enfers, l'a récupèrée, puis gagné l'autorisation de la ramener fissa sur la terre ferme (c'est à dire pas "sous la terre ferme" ha ha, trop drôle) à condition de ne jamais se retourner avant d'être arrivé en haut.
Lui devait faire un truc simple pour que la magie opère : ne pas se retourner.
Moi, c'était encore plus simple : n'en parler à personne.
Et bing, lui comme Moi, bande de cons que nous formons (déjà) à deux, on fait un pas de travers, une petite entorse à la con, et il ne nous reste plus que nos yeux pour chialer.
Bref, il y a un trimestre, J'ai réalisé, en présence de Mon frère, qu'en fait, ma faculté psychique/magique n'était pas grand chose d'autre qu'un rêve récurrent, en fait. Entretenu, arrosé, chouchouté pendant presque six lustres.
Et donc, patatras.
Cqfd.
Qu'est-ce que Je suis con, en fait. Qu'est-ce que Je me sens tristement normal, depuis.
Il faut vite que Je rêve à un nouveau pouvoir.
(ah ouais, non, sinon, pour les lecteurs très largement hypothétiques que cette histoire aura vraiment affligés, J'ai posé deux nouvelles petites choses à côté - c'est respectivement une "super satire sociale sur le monde du travail" (TM) et une parodie facile de la mièvrerie consensuelle du Buzz Littéraire.)
Wou-hou ! Moi, parce que Ouam, Je suis total-narcissique, quoi, tu vois.
Ouais. Et bon, il y a quelques temps, il M'est quand même arrivé un truc pas super cool. Exactement : Je me suis cassé la gueule sévère d'un escalier qui n'existait même pas - et c'est d'ailleurs pour cette dernière raison que Je me suis finalement vautré.
Y a des fois, on est con, y a pas à dire. Et y a même des fois, cette connerie elle dure vingt-huit ans. Maintenant, c'est bon, Je suis grand, Je suis mûr, à peine si Je suis pas vieux : J'en ai vingt-neuf. Mais jusqu'à vingt-huit ans, J'étais quand même vraiment un gosse, y a rien à dire.
Bon, le premier qui rigole s'en prend une, direct. Ok, l'histoire du kiki volant, ça, à dix ans c'était réglé (ah ouais, génial, faudra que Je vous raconte, ça, l'histoire du Kiki volant : c'est TROP-FORT (et c'est aussi la preuve que Je n'ai rien à dire, AB-SO-LU-MENT)). Mais il y a quand même un truc qui M'est resté dans un coin de la tête, une certitude bien ancrée, profondément vrillée, que Je n'avais jamais eu à mettre en cause, à aucun moment, tout simplement parce que Je n'en avais jamais parlé à personne.
Jusqu'à vingt-huit ans, donc, rien qu'avec Mon cerveau, Je pouvais monter des marches invisibles pour m'enfuir, pour gagner du temps, ou bien juste pour faire le malin. Authentique. Mais attention, on n'est pas en train de se poiler, là, de se taper le cul par terre. Non, J'en étais intimement persuadé jusqu'au mois de novembre dernier - c'est même encore un peu douloureux, comme deuil, quand J'y repense. Et d'ailleurs, pourquoi vous M'y faites repenser ? Et... ah ouais, c'est vrai, personne ne m'a demandé d'en parl... ouais, bon, on s'en fout, c'est un blog, c'est futile, c'est vain, c'est Internet - c'est la fête.
Pour être totalement exact, J'avais la capacité de... Je sais pas comment dire... disons, de lancer un pied devant l'autre, et ce pied lancé se retrouvait instantanément pourvu d'une assise un peu surélevée par rapport au sol. Et comme, toujours gourmand dans ces cas-là, Je n'hésitais alors jamais bien longtemps à lancer l'autre pour assurer Ma prise et en chercher une encore plus haut (prise que Je trouvais toujours, bien entendu, et ainsi de suite), J'arrivais à atteindre rapidement - et à la condition expresse de ne jamais M'arrêter sur la route de Mon ascension - des niveaux de surélévation fixés en général à celui de deux ou trois immeubles.
Je vous dis pas le melon, quoi.
Et puis c'est pas tout, ça Me faisait aussi pareil quand Je faisais du trampoline (parce que J'étais persuadé que J'en faisais super souvent, du trampoline, quand J'étais gosse-jusqu'à-vingt-huit-ans - et ce même si Je n'ai, aïe, cruelle désillusion, jamais mis le pied sur une toile rebondissante, en fait). Les autres, en rebondissant, ils arrivaient juste à atteindre, je sais pas, un max de trois fois leur taille s'ils étaient vraiment super forts - en plus, les cons, dès qu'ils s'arrêtaient de se fatiguer, ils étaient soumis à la gravité, c'est d'un commun, bordel...
Donc, bon, pour Me faire avaler toutes ces conneries à Moi-Même, J'avais créé dans Mon cerveau malade tout un tas d'images, de souvenirs, de situations posées comme vécues, tout ça. La question n'était d'ailleurs pas de savoir si c'était vrai ou faux, finalement, mais quand est-ce que Je le referai la prochaine fois. J'aimais bien, c'était grisant. Et puis ça Me donnait l'impression, enfin, que Je bénéficiais d'un pouvoir particulier, au sens le plus premier du terme.
Pour l'ensemble du monde, qui n'en doutait pas bien entendu, J'étais tout simplement "le-mec-qui-crée-des-escaliers-devant-ses-pieds" (TM). C'était pas Superman, c'est vrai, c'était même pas Robin, mais déjà, c'était quelque chose que les autres n'avaient pas. Et puis Moi, Je restais modeste, avec ça, tout ça tout ça... c'était même pas un objet de fatuité, non, juste un don que J'avais reçu à la naissance, et qui étonnait un peu tout le monde. Même le terme de "melon", ci-dessus employé, reste inadapté. Non, Je n'avais pas le melon. Je pouvais juste courir du rez-de-chaussée au grenier de n'importe quel immeuble sans passer par la case "cage d'escalier". D'ailleurs, ça ne Me servait à rien de particulier : ni à sauver des gens, ni à M'enfuir quand je me faisais attaquer, non. C'était juste... Je sais pas... un machin marrant, quoi.
Et soudain, d'un coup, patatras. Je discute avec Mon frère, comme ça, et au milieu de la discussion, Je commence à faire mention de ce truc que J'ai, d'une anecdote qui s'est passée la semaine dernière par rapport à ça, Je sais plus trop.
Et il Me regarde, vraiment inquiet, profondément inquiet, pour Moi.
Ben ouais. Et Moi-Même, en y faisant mention, d'un coup, Je ressens un truc dans Ma tête, un truc violent et bouleversant, qui me dit "Warning - warning - top secret - le secret est éventé - il a perdu toute valeur - warning - warning". Vous voyez, un peu comme l'histoire de l'autre tâche grecque, là, le musicos qui s'est pris la tête pour aller chercher sa femme morte aux Enfers, l'a récupèrée, puis gagné l'autorisation de la ramener fissa sur la terre ferme (c'est à dire pas "sous la terre ferme" ha ha, trop drôle) à condition de ne jamais se retourner avant d'être arrivé en haut.
Lui devait faire un truc simple pour que la magie opère : ne pas se retourner.
Moi, c'était encore plus simple : n'en parler à personne.
Et bing, lui comme Moi, bande de cons que nous formons (déjà) à deux, on fait un pas de travers, une petite entorse à la con, et il ne nous reste plus que nos yeux pour chialer.
Bref, il y a un trimestre, J'ai réalisé, en présence de Mon frère, qu'en fait, ma faculté psychique/magique n'était pas grand chose d'autre qu'un rêve récurrent, en fait. Entretenu, arrosé, chouchouté pendant presque six lustres.
Et donc, patatras.
Cqfd.
Qu'est-ce que Je suis con, en fait. Qu'est-ce que Je me sens tristement normal, depuis.
Il faut vite que Je rêve à un nouveau pouvoir.
(ah ouais, non, sinon, pour les lecteurs très largement hypothétiques que cette histoire aura vraiment affligés, J'ai posé deux nouvelles petites choses à côté - c'est respectivement une "super satire sociale sur le monde du travail" (TM) et une parodie facile de la mièvrerie consensuelle du Buzz Littéraire.)
24 Comments:
Marrant ! Moi j'étais persuadé d'avoir le pouvoir de progresser socialement !!! Incroyable de prétention, hein ? :)h
Eh eh.
En tout cas, Je sais pas si tu progresses socialement, mais tu es très clairement le type le plus réactif que Je connaisse.
Six mois quasiment sans que je n'écrive rien et là, tac, je vomis un petit truc indigeste et hop, qui raboule ? Bankair, bien sûr.
Au fait, t'en es où de tes pérégrinations électroniques du monde d'internet du troisième millenium ?
J'ai remonté un truc perso (voir pseudo) avec sivit, et je dois dire que c'est un hebergeur trés pro. Pour le moment, je ne sais pas encore comment cela va tourner, mais j'ai cette tendresse qu'on peut éprouver pour un machin qu'on vient juste de mettre sur pieds.
Je vais t'avouer quelque chose. Ma réactivité... Elle est numerique. J'utilise netvibes, alors dés qu'un pote poste un article, j'ai une notification. Trop facile.
(Tu en déduiras que j'avais aussi déjà lu tes articles sur SC, je le sais, tu es un malin.)
(en fait, je m'en doutais un peu, mais c'est alors d'autant plus classe de ta part de ne pas m'avoir zappé du truc, suite à ma TRES TRES longue INACTIVITE).
Wouw, allez, je vais visiter du sacaplume, fissa !
Damned, coco, on ne met qu'une plume dans mon sac.
Euh... Ouais, ok.
(?!)
...
... putain, non, je dois être complètement con...
Dur à cuire : SAC A PLUMES
Ok, c'est corrigé, au temps pour moi.
Wouw. J'avais vraiment bien rien compris, ouam.
F.
d'où j'ai les sourcils froncés mua ?? eh eh...
c'est toujours pareil, on ne se fait avoir que par les proches et/ou la famille...arf
je me suis bien marré en tout cas...j'aime beaucoup le "quand j'étais enfant, jusqu'à 28 ans" mais méfies-toi il n'est pas dit que nos petits sociologopathes de profession ne repoussent pas jusqu'à 30 ou 35 ans la fin de l'enfance...à peine sorti qu'il va falloir y retourner...dur dur eh eh :)
Té, FO (j'aime bien FO, ça fait jeune, cool, genre FX, CJ, tout ça, bref), les sourcils froncés, le prends pas mal.
Mais je me sens obligé de faire des suites de mots pourries du genre Anti putas(serie) nage sé(vère)roterie (contemporaine) (musique)de (chambre) à (trip) de (ferveur) tor(due)r à (cuire)rasse (stylo)(sourcil)froncé, etc.
Donc bon, c'est pas toujours hyper hyper pertinent - regarde "cuirasse stylo" pour Secondflore (?!) ou "Stylo sourcil" (?!?!) pour les Diablogues.
Bref.
Mais en l'occurrence, "sourcil froncé", pour toi, ça me paraissait pas mal : le côté "texte super dense (et super profond hé hé t'énerve pas mec t'énerve pas) que tu lis et après tu te dis c'est super bien écrit mais t'as quand même mal à la tête", ça me semble convenir. Non ?
Quant aux sociologopathes, si tu es ici pour lancer une baston psy-sociologue, je... euh... et ben vas y, en fait, ça peut être marrant.
(psssst, tu m'en refiles Franssoua de ton truk qui te fait inventer des mots trop bi1?)
Bien sur. J'ai trois recettes en stock :
• inventer des mots racoleurs pour vendre des livres de merde - version "poésie urbaine déjantée".
• mettre des expressions toutes faires dans une grande ligne avec des tirets entre chaque mot, des guillemets autour et en rajoutant "TM" entre parenthèses à la fin - version "attention, je crois que je viens de chier sur la table de votre salon Ikéa".
• la jouer au pifomètre, et assumer jusqu'au bout même si c'est pourrie - version "je m'entraîne pour faire de la politique".
Je t'en sélectionne une en particulier ou je te fais un plateau dégustation ?
La première recette a créé le mot "restauring", la seconde le mot "Disneyland"(TM), la troisième l'intégralité du dernier discours de Philippe Douste Blazy.
je ne l'avais pas mal pris, t'inquiète ;)
bon, pour la guerre avec les sociologopathes...humpf, je ne me bats jamais avec plus faible que moi ;) mouarff!!!
C'est pas grave! Moi des fois je me vautre dans des escaliers réels, ça faity encore + mal ;-)
Moi, les escaliers, comme je disais hier chez KMS, J'EN PEUX PLUS, j'en rêve tout le temps, je les monte, je les descends et je les voue aux gémonies (qui font rien qu'à me les renvoyer par chronopost avec un mot gentil où il y marqué qu'elles y peuvent rien, à ma très grande capacité à rêver d'escaliers).
J'aurais dû dessiner des escaliers, maintenant, je m'y connais.
Sinon, pour les pouvoirs secrets qui disparaissent quand on en cause, je connais ! A une époque, je pouvais faire péter les ampoules rien qu'en les regardant. Suffisait que je sois un peu énervée pour qu'une ampoule pète dans les environs, si si, je le jure.
Un jour, pour rigoler, j'en ai parlé à un copain. Depuis, j'ai beau me mettre en colère, plus une ampule ne daigne exploser à mon approche. C'est d'une tristesse infinie. Enfin, j'ai trouvé d'autre pouvoirs, depuis. Heureusement, ha ha ha !
(notamment celui de faire des fautes de frappe toutes les trente secondes... ouin.)
Wouw, putain, c'est la teuf par ici.
Bon, Je crois que c'est comme ça qu'on fait :
@ FO : 'té, en fait t'es vraiment psytruc ? Bordel, Je pense que Je suis dans une sacrée merde si tu t'amuses à lire l'ensemble de ce Mon-Blog-à-Moi (TM). Le nombre de trucs chelous (Je suis jeune) qui Me reviennent dans la teu-té (Je suis banlieusard au départ), c'est trop bath (maintenant, Je suis bobo). Franchement, Je Me doutais que tu touchais ta bille en lacanisme (auquel Je n'ai jamais rien compris, Mes hommages mêdème), mais comme ça, en dilettante.
Quant aux sociotrucs, Je t'envoie tout de suite une dizaine de mes potes docteurs ès-le-machin, ça va cogner.
Bon, maintenant, je vais remplacer toutes les évocations de ma Maman par le mot "baignoire" ou non, encore moins spé, par le mot... non, en fait, si tu sais que c'était "Maman" au départ, tous les mots de remplacement sont spé. Ou sinon, je tape super fort et je remplace "Maman" par "Papa".
@ cassiopée : c'est marrant, ton pseudo c'est "cassiopée", et ton blog "cassiope.machin.com" , c'est total-ouf, ce "é" qui disparaît. Pour faire du Pérec, je dois quand même te le faire savoir, il ne faut pas juste faire disparaître les "é", mais les "e" aussi, et aussi les "ê" et les "ë" (mais ça c'est plus facile).
@ Sophiek : oui, mais Moi, Mes escaliers, Je ne les rêvais pas. C'était vrai. Ah non en fait, ah si en fait ah non ah si en fait.
Le coup des ampoules, c'est bien aussi, faudra que j'essaie. Le coup des fautes de frappes, ça, c'est un peu surfait - je m'y suis mis il y a longtemps déjà...
arf, toucher en lacanisme...je trouve ça plutôt marrant l'idée...quand tu penses que son gendre estime la fin de la mise à jour des séminaires pour 2011...c'est tout relatif...La psychanalyse (je veux dire le travail d'élucidation autour c'est...humpf...une vie au moins...alors...)
Bon, et puis pour tes écrits, là où ailleurs...tu ne risques rien avec moi...sans compter qu'entre l'écrit et le dit il y a comme une différence insoluble...bref...
Quant à la Socio en générale...ben...c'est bien ce qui m'afflige...l'obligatoire traitement généraliste que cela engage...un drôle de truc...
@+
Oh oh, ils sont où mes potes sociologues (au moins comme ça, c'est un bon test, comme ils sont assez sanguins, s'ils réagissent pas c'est qu'ils ne me lisent pas et qu'ils sont donc des social-traitres) ? Y a du FO qui vous cherche.
Euh... hum. Sinon, j'allais faire une blague sur Lakanal, mais non, vraiment non. Je vais passer mon tour.
Ce Mon-Blog-à-Moi a un certain rang à tenir dans la sphère de l'invisibilité, quand même.
Et puis moi, J'ai malgré tout une dignité...
tu sais, dans le fond je n'en veux à personne...mais je n'aime ni les grilles, ni les statistiques...
et pour ton blog...je défends une position très tranchée sur la question du qui parle au travers de ces écrits...je ne cherche jamais à débusquer l'auteur derrière la fiction qu'il nous sert...pas de meilleur masque que celui de l'écriture...sans compter que même "automatique" elle relève d'une part de maitrise, de calcul, de retenue...donc...c'est là moins qu'ailleurs que l'on pourra prétendre à voir qui est "Je"...;)
Mamaaaaaaan, y a encore FO qui me fait mal au crâne rien qu'à me parler...
Bon, sérieusement, je te suis assez là-dessus. De toute façon, la "matière" qu'il y a derrière l'écriture exsude suffisamment pour qu'on ne s'amuse pas à croire qu'on la perçoit même quand elle n'est que l'ombre d'elle-même ('té, celle là, elle était bien, comme phrase, aussi, pas vrai ?).
Mais, je...
... mon écriture n'est pas "automatique", je...
...
hum...
... ouais ok. La bise à André.
ouh là c'est intello ces discussions! moi je rajoute juste une gellule pour que ça fasse une boite complète comme neuve!
Sinon pour mon é supprimé sur le nom du blog, en fait je l'avais pas mis pasque je n'en ai jamais vu et que je ne voulais pas faire trop originale, faut pas trop sortir de la masse c'est ma devise :-)
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