Trou Noir II : la Spirale du Vide
Moi aussi, Je suis narcissique.
Moi aussi, Je croyais sincèrement que le soufflé au fromage était piteusement retombé.
Moi aussi, J'avais presque oublié cette sombre histoire de pieds, qui illumina pourtant la quasi-intégralité de Mon mois de mars 2006.
Et toc, voilà. Je reçois une nouvelle contribution amicale. Et comme-Je-dois-soigner-quand-même-les-deux-personnes qui regardent parfois ce Mon blog, et ben Me voilà contraint et forcé de relancer la machine.
Jouant avec brio sur la torsion des mois, intégrant jusqu'à l'essence la moindre subtilité du fonctionnement d'un blog, J'avais (presque) réussi à ramener cette histoire de pieds au simple rang de mauvais souvenir.
Ainsi, les gens étaient passés du :
"Je ne peux pas être en train de penser quoi que ce soit de ce blog parce que je ne sais même pas qu'il existe".
à du :
"Je ne peux toujours pas en parler pour exactement la même raison."
puis à du :
" Toujours pareil. Il est logiquement impossible de m'attribuer la moindre opinion sur un objet dont je n'ai pas connaissance, mais en même temps, si l'auteur a envie de le croire, quel mal y aurait-il à le laisser faire ?"
ensuite, à du :
" Bof, allez, ça mange pas de pain. Je me lance. [OK, REMPLACEZ CE PASSAGE ENTRE CROCHETS PAR LES PENSEES QUE VOUS SOUHAITEZ M'ATTRIBUER, MAIS SURTOUT SOYEZ GENTIL DE NE PLUS ME RELANCER PAR MAIL]"
Ce qui M'a alors permis, pour les besoins exclusifs de Ma démonstration, de faire passer les gens du :
"Ce blog est vraiment super, mais cette histoire de pieds, franchement, ça va vite tourner en eau de boudin."
à du :
"Ce blog est vraiment super, quelle histoire de pieds ? Ah oui, je vois vaguement. Ouais, bof. Mais personne ne peut être toujours au top de la forme en terme de blagues décalées underground, non plus."
pour arriver finalement, aujourd'hui, à du :
"Ce blog est vraiment super, ces blagues décalées underground sont vraiment toujours au top."
(tout ceci alors même qu'au même moment, dans la vraie vie, ils pensent réellement :
"Je ne peux pas être en train de penser quoique ce soit de ce blog parce que je ne sais même pas qu'il existe".)
CQFD.
Enfin je crois.
A moins que Je Me sois Moi aussi perdu dans cette brillante démonstration.
Tiens, au fait, ça me fait penser : vous avez compris la blague sur "soufflé au fromage" ? Pied-fromage, pied-qui-pue, odeur-qui-pue, puanteur-de-fromage... drôle. Ex-cel-lent.
Tellement drôle d'ailleurs qu'un peu plus loin dans le post, J'ai même essayé de doubler la mise "empathie comique" avec cette allusion hasardeuse au concept tellement désuet "d'eau de boudin", mais Je dois le reconnaître : si ce calembour-là était encore plus drôle que le premier, si ce calembour s'avère être réellement un calembour ou si même la première blague vous a fait ne serait-ce que sourire à sa lecture, Je n'y suis vraiment pour rien.
Bon.
...
Ben ça y est, Je suis dans une impasse complète.
Il ne Me reste plus qu'à vous offrir / infliger l'atrocité qui a quand même motivé l'intégralité de ce laïus parfaitement indigeste : la photo du troisième pied, insérée dans la même frise Art Moderne, du meilleur goût pour vos soirées en ville. Ledit machin (celui du milieu) appartient ce coup-ci à un "consultant en communication" TM, à qui je ne demanderai pas, non, de déclarer publiquement pour quelle grande entreprise de renseignements téléphoniques il a récemment travaillé.
Et, sinon... ça s'est vu, que Je n'avais absolument rien à écrire, aujourd'hui ?
Oui ? Bon. Et... Et que Je me suis quand même autorisé à poster un message ?
Oui ? Ah. Mais c'est bien Mon blog, non ?
Si ? Ok. C'est bien ce que je pensais.
...
...
Et merde.
Ca doit être l'effet-pieds.
Moi aussi, Je croyais sincèrement que le soufflé au fromage était piteusement retombé.
Moi aussi, J'avais presque oublié cette sombre histoire de pieds, qui illumina pourtant la quasi-intégralité de Mon mois de mars 2006.
Et toc, voilà. Je reçois une nouvelle contribution amicale. Et comme-Je-dois-soigner-quand-même-les-deux-personnes qui regardent parfois ce Mon blog, et ben Me voilà contraint et forcé de relancer la machine.
Jouant avec brio sur la torsion des mois, intégrant jusqu'à l'essence la moindre subtilité du fonctionnement d'un blog, J'avais (presque) réussi à ramener cette histoire de pieds au simple rang de mauvais souvenir.
Ainsi, les gens étaient passés du :
"Je ne peux pas être en train de penser quoi que ce soit de ce blog parce que je ne sais même pas qu'il existe".
à du :
"Je ne peux toujours pas en parler pour exactement la même raison."
puis à du :
" Toujours pareil. Il est logiquement impossible de m'attribuer la moindre opinion sur un objet dont je n'ai pas connaissance, mais en même temps, si l'auteur a envie de le croire, quel mal y aurait-il à le laisser faire ?"
ensuite, à du :
" Bof, allez, ça mange pas de pain. Je me lance. [OK, REMPLACEZ CE PASSAGE ENTRE CROCHETS PAR LES PENSEES QUE VOUS SOUHAITEZ M'ATTRIBUER, MAIS SURTOUT SOYEZ GENTIL DE NE PLUS ME RELANCER PAR MAIL]"
Ce qui M'a alors permis, pour les besoins exclusifs de Ma démonstration, de faire passer les gens du :
"Ce blog est vraiment super, mais cette histoire de pieds, franchement, ça va vite tourner en eau de boudin."
à du :
"Ce blog est vraiment super, quelle histoire de pieds ? Ah oui, je vois vaguement. Ouais, bof. Mais personne ne peut être toujours au top de la forme en terme de blagues décalées underground, non plus."
pour arriver finalement, aujourd'hui, à du :
"Ce blog est vraiment super, ces blagues décalées underground sont vraiment toujours au top."
(tout ceci alors même qu'au même moment, dans la vraie vie, ils pensent réellement :
"Je ne peux pas être en train de penser quoique ce soit de ce blog parce que je ne sais même pas qu'il existe".)
CQFD.
Enfin je crois.
A moins que Je Me sois Moi aussi perdu dans cette brillante démonstration.
Tiens, au fait, ça me fait penser : vous avez compris la blague sur "soufflé au fromage" ? Pied-fromage, pied-qui-pue, odeur-qui-pue, puanteur-de-fromage... drôle. Ex-cel-lent.
Tellement drôle d'ailleurs qu'un peu plus loin dans le post, J'ai même essayé de doubler la mise "empathie comique" avec cette allusion hasardeuse au concept tellement désuet "d'eau de boudin", mais Je dois le reconnaître : si ce calembour-là était encore plus drôle que le premier, si ce calembour s'avère être réellement un calembour ou si même la première blague vous a fait ne serait-ce que sourire à sa lecture, Je n'y suis vraiment pour rien.
Bon.
...
Ben ça y est, Je suis dans une impasse complète.
Il ne Me reste plus qu'à vous offrir / infliger l'atrocité qui a quand même motivé l'intégralité de ce laïus parfaitement indigeste : la photo du troisième pied, insérée dans la même frise Art Moderne, du meilleur goût pour vos soirées en ville. Ledit machin (celui du milieu) appartient ce coup-ci à un "consultant en communication" TM, à qui je ne demanderai pas, non, de déclarer publiquement pour quelle grande entreprise de renseignements téléphoniques il a récemment travaillé.
Et, sinon... ça s'est vu, que Je n'avais absolument rien à écrire, aujourd'hui ?
Oui ? Bon. Et... Et que Je me suis quand même autorisé à poster un message ?
Oui ? Ah. Mais c'est bien Mon blog, non ?
Si ? Ok. C'est bien ce que je pensais.
...
...
Et merde.
Ca doit être l'effet-pieds.
1 Comments:
http://spaces.msn.com/naserbeam/
bon votage narcisse...
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