La Cible et l'Ennemi (la Vraie Version)
Moi aussi, Je suis narcissique.
Bon, cette fois-ci, c'est la bonne. Si Je dois bien reconnaître que le délicieusement sulfureux numéro de duettistes de "Cherel&Fabo" (ils vont adorer, J'en suis sûr) M'a un peu éloigné de mon propos initial (génuflexion sensée devant l'idole Talent), Je viens de retrouver un (très bon ?) moyen de M'en servir pour recentrer le débat.
Ben ouais. Alors même que l'un des deux compères s'acharnait hier-nuit à dessouder son optimisme à grands coups de J&B, Je me laissais aller benoîtement à lui soumettre l'allégorie suivante : le Blog envisagé comme un Gros Colon qui ne s'arrêterait jamais de bosser - un post après l'autre, le post alpha faisant son chemin processionnaire vers son trou noir à lui, tout là-bas tout en bas de la page.
Bref. Et comme Je suis un petit être rachitique ET solide comme du papier d'Arménie, J'en profitais au passage pour Me laisser aller à une piteuse prose lacrymale-larmoyante totalement sincère (le comble), bref, rien de bien glorieux.
Ce qui Me ramena d'un coup vers autre chose, une autre formule facile que J'avais eu l'heur de pondre en commentaire chez les mêmes énergumènes, alors qu'ils parlaient de... Je sais plus... zigouiller Zeller, je crois - enfin quelque chose de Sublime. Je leur demandais de Me prévenir quand ils feraient leur descente punitive dans le zéro-sept parisien, parce que j'aurais bien ajouté quelques scalps à ma collection. Et pourquoi ? Voilà la faille, parce que, dixit Moi, j'aimais "collectionner les mèches rebelles des merdes revêches."
Aïe. Le faux pas. Ben ouais. Le genre de formule facile, aussi facile qu'un truc comme, Je sais pas, Moi, disons... "Albert au zinc dézingue à toute berzingue". Un truc comme ça. Qui fait sourire, bon ; mais bon, facile quand même. Bon.
Un peu mieux qu'une "bricedenicerie" (TM), quoi, un peu... Bon. Je classe ça dans les "A débattre", c'est vrai que ça se discute.
Rassurez-vous, J'y arrive doucement.
En effet, pourquoi vous raconter tout ça ? Parce que voilà. Quand on mène une petite guerilla personnelle de pure esbrouffe, sur du Vide qui plus est, faudrait quand même pas commencer à tomber précisément dans la cible... de l'ennemi. Mais alors, qu'est-ce qu'un Ennemi ? Bingo, Pouêt-pouêt, c'est tout le débat.
Ca paraît con, mais c'est "Super Important" (TM). Une cible, c'est pas un ennemi. Et des ennemis, y'en a au moins de trois sortes.
• "une Cible, c'est quelqu'un qu'on tire dessus", comme dirait José des Chimères, pilier d'un bar karao-flics dans lequel j'exerçât il y a quelques temps. Logique. Pas forcément de haine personnelle pour la bête, pas plus que pour les pipes en bois qu'on s'amuse à dégommer à la Fête à Neu Neu. Une simple cible, donc. Ca prête même pas à mal. C'est aussi assez gratuit.
• un Ennemi, là, c'est différent. Comme dirait cette fois-ci une copine de ma soeur qui parlait de son ex-mari d'il y avait un an tout rond (vous avez le droit de recommencer à lire cette phrase, et même à une minute de pause après), un Ennemi, "c'est quelqu'un que j'peux même plus gerber" (c'est beau l'Amour). Notez l'usage frénétique du négatif et de la métaphore agressive et suggestive. On l'a aimé, on l'a détesté, puis on l'a gerbé, et maintenant on peut même plus, parce que la trâchée, et ben elle a été trop attaquée par la bile en trop peu de temps. C'est ça, un Ennemi.
Après, il y a l'Ennemi qui vous déteste aussi ; simple, classique, frontal. L'Ennemi qui vous connaît même pas ; confortable, suffit de pas faire trop de bruit quand vous rechargez votre pétoire, et vous êtes tranquille. Et puis, beaucoup plus dur à gérer, l'Ennemi qui vous aime bien. Par rapport à celui-ci, vous n'avez que trois possibilités : si vous êtes pervers, l'humiliation publique (rappelez-vous votre Maternelle, le meilleur laboratoire pour ce genre d'histoires) / si vous êtes faiblard, l'avalage de couleuvre ("en fait, il doit pas être si con, c'est pas possible") / et si vous êtes au-dessus de tout ça, ben... ben en fait vous mentez, désolé de vous l'apprendre.
Bon, ok. Mais alors pourquoi tout ce laïus à la con sur tes épopées avec tes nouveaux Poulpo-potes, tonton Franswa, alors, alors ? Pourquoi ? Ben j'en sais rien. Disons que la gradation des cibles et des ennemis doit bien fonctionner "tout pareil" / "mais dans l'autre sens" avec les gens qu'on sent bien. Il y aurait, dans l'ordre, les "qu'on sent juste bien", les "qu'on leur renifle les fesses, z'ont l'air sympa ces gens", les "qu'on leur fait des petits gratouillis sur le dos", les "putain on est trop pareils", les "j'te kiffe j'te quiche, mec" et, à terme, les incontournables "putain, tu m'as volé ma gonzesse et mon pèze, enculé".
Les meilleurs amis, quoi. Les fidèles des fidèles... Le harem amical, avec les lanternes rouges et tout et tout.
Bon, cette fois-ci, c'est la bonne. Si Je dois bien reconnaître que le délicieusement sulfureux numéro de duettistes de "Cherel&Fabo" (ils vont adorer, J'en suis sûr) M'a un peu éloigné de mon propos initial (génuflexion sensée devant l'idole Talent), Je viens de retrouver un (très bon ?) moyen de M'en servir pour recentrer le débat.
Ben ouais. Alors même que l'un des deux compères s'acharnait hier-nuit à dessouder son optimisme à grands coups de J&B, Je me laissais aller benoîtement à lui soumettre l'allégorie suivante : le Blog envisagé comme un Gros Colon qui ne s'arrêterait jamais de bosser - un post après l'autre, le post alpha faisant son chemin processionnaire vers son trou noir à lui, tout là-bas tout en bas de la page.
Bref. Et comme Je suis un petit être rachitique ET solide comme du papier d'Arménie, J'en profitais au passage pour Me laisser aller à une piteuse prose lacrymale-larmoyante totalement sincère (le comble), bref, rien de bien glorieux.
Ce qui Me ramena d'un coup vers autre chose, une autre formule facile que J'avais eu l'heur de pondre en commentaire chez les mêmes énergumènes, alors qu'ils parlaient de... Je sais plus... zigouiller Zeller, je crois - enfin quelque chose de Sublime. Je leur demandais de Me prévenir quand ils feraient leur descente punitive dans le zéro-sept parisien, parce que j'aurais bien ajouté quelques scalps à ma collection. Et pourquoi ? Voilà la faille, parce que, dixit Moi, j'aimais "collectionner les mèches rebelles des merdes revêches."
Aïe. Le faux pas. Ben ouais. Le genre de formule facile, aussi facile qu'un truc comme, Je sais pas, Moi, disons... "Albert au zinc dézingue à toute berzingue". Un truc comme ça. Qui fait sourire, bon ; mais bon, facile quand même. Bon.
Un peu mieux qu'une "bricedenicerie" (TM), quoi, un peu... Bon. Je classe ça dans les "A débattre", c'est vrai que ça se discute.
Rassurez-vous, J'y arrive doucement.
En effet, pourquoi vous raconter tout ça ? Parce que voilà. Quand on mène une petite guerilla personnelle de pure esbrouffe, sur du Vide qui plus est, faudrait quand même pas commencer à tomber précisément dans la cible... de l'ennemi. Mais alors, qu'est-ce qu'un Ennemi ? Bingo, Pouêt-pouêt, c'est tout le débat.
Ca paraît con, mais c'est "Super Important" (TM). Une cible, c'est pas un ennemi. Et des ennemis, y'en a au moins de trois sortes.
• "une Cible, c'est quelqu'un qu'on tire dessus", comme dirait José des Chimères, pilier d'un bar karao-flics dans lequel j'exerçât il y a quelques temps. Logique. Pas forcément de haine personnelle pour la bête, pas plus que pour les pipes en bois qu'on s'amuse à dégommer à la Fête à Neu Neu. Une simple cible, donc. Ca prête même pas à mal. C'est aussi assez gratuit.
• un Ennemi, là, c'est différent. Comme dirait cette fois-ci une copine de ma soeur qui parlait de son ex-mari d'il y avait un an tout rond (vous avez le droit de recommencer à lire cette phrase, et même à une minute de pause après), un Ennemi, "c'est quelqu'un que j'peux même plus gerber" (c'est beau l'Amour). Notez l'usage frénétique du négatif et de la métaphore agressive et suggestive. On l'a aimé, on l'a détesté, puis on l'a gerbé, et maintenant on peut même plus, parce que la trâchée, et ben elle a été trop attaquée par la bile en trop peu de temps. C'est ça, un Ennemi.
Après, il y a l'Ennemi qui vous déteste aussi ; simple, classique, frontal. L'Ennemi qui vous connaît même pas ; confortable, suffit de pas faire trop de bruit quand vous rechargez votre pétoire, et vous êtes tranquille. Et puis, beaucoup plus dur à gérer, l'Ennemi qui vous aime bien. Par rapport à celui-ci, vous n'avez que trois possibilités : si vous êtes pervers, l'humiliation publique (rappelez-vous votre Maternelle, le meilleur laboratoire pour ce genre d'histoires) / si vous êtes faiblard, l'avalage de couleuvre ("en fait, il doit pas être si con, c'est pas possible") / et si vous êtes au-dessus de tout ça, ben... ben en fait vous mentez, désolé de vous l'apprendre.
Bon, ok. Mais alors pourquoi tout ce laïus à la con sur tes épopées avec tes nouveaux Poulpo-potes, tonton Franswa, alors, alors ? Pourquoi ? Ben j'en sais rien. Disons que la gradation des cibles et des ennemis doit bien fonctionner "tout pareil" / "mais dans l'autre sens" avec les gens qu'on sent bien. Il y aurait, dans l'ordre, les "qu'on sent juste bien", les "qu'on leur renifle les fesses, z'ont l'air sympa ces gens", les "qu'on leur fait des petits gratouillis sur le dos", les "putain on est trop pareils", les "j'te kiffe j'te quiche, mec" et, à terme, les incontournables "putain, tu m'as volé ma gonzesse et mon pèze, enculé".
Les meilleurs amis, quoi. Les fidèles des fidèles... Le harem amical, avec les lanternes rouges et tout et tout.
2 Comments:
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