01 juin 2006

La Cible et l'Ennemi

Moi aussi, Je suis narcissique.
Oulala, et comme c'est sympa, ça, de cracher en l'air pendant des heures jusqu'à se noyer dans sa propre bile... Moi, J'suis client.
Et puisque ça fuse à tout va, puisque franchement, franchement on sait plus trop de quoi on parle, ni pourquoi, et même que Moi, là, en ce moment, c'est limite si Je sais où Je veux en venir, puisque, puisque Je... Aaaah...
...
... enfin bref, Je sais pas si vous l'avez noté, mais ça canarde, en ce moment, dans tous les coins. Choisis ton saloon, t'auras le nez pété d'tout'manière. Alors essaie de briser quelques nuques au passage, tribute à feu ton tarin... Pour cela, on te propose :
- chez l'impulsive canardeuse Colère 666, un débat surnaturel sur la bédé (Gadrel est mon idole là-dessus, honnêtement - un vrai traumatisé des Pieds Nickelés, teeeeellement émouvant) et un autre sur... sur Je sais même plus trop quoi, en fait, sauf que les détonations m'ont crevé les deux tympans et que, mazette, y'a du macchab' et de l'éclopé qui s'en extirpent à la queue leu leu.
- chez le grand méchant louf' de Toulouse, de la castagne amicale sur fond de "tu t'regardes plus écrire que moi mec" - "eh, cam'rad', au fait, c'est qui ces nouveaux branleurs qui se sont raboulés pendant que je cramais l'antenne locale de France Telorange ?" Le tout avec talent, il faut le confesser.
- et puis, bien sûr, chez l'Incontournable Café Buzz' Litt' (avec des vrais morceaux de Flore et de Lipp(ides) dedans), cette sorte de "coup de rancoeur" qui tombe malheureusement tout à fait à côté de cette jolie plaque qu'était son sujet. Ben ouais, une (hypo)thèse, et même une vindicte, il faut la développer jusqu'au bout, si on veut pas se prendre les pieds dans le tapis.

Ca canarde, ça canarde. J'ai même vu passer un jarret d'éléphant trempé dans de l'acide, autant dire que les arguments font pas tous très Madame de Sév'(igné). Mais en se remontant les manches, un peu, et puis en fuyant juste à temps, très vite, pour éviter la bouche du flingue, promis-juré, on peut rester à peu près entier.
Il suffit d'être témérlâche, un truc comme ça (warning, warning, néologisme pourri, warning, warning, moixisation du monde, warning...).
Vain ? Peut-être. Inutile ? Probablement. Jouissif ? Absolument.
...
Et...
...
Et rien. Y en a pas des masses là-dedans, à manier la plume pépère, propre et net comme un navaja. Ben ouais, y'a les Pompeux (salut, Moi), les trop longs (tiens, resalut, Moi), les australopoètes (ça va, j'vais pas non plus tout m'prendre dans la gueule, merde), les SMS-chatteurs, les tocards à pistons, les écrivains-de-chez-Elle... Mais bon, y' a du bon, aussi, et du très bon, aussi aussi.
Du Bankair qui dézingue avec le sourire (la balle dans le dos, la balle du pro), du Chenel qui salve le monde à grosses rafales (je t'aime j'te tue, j't'aime pas j'te tue (aussi) / mais quand j't'aime bien, en fait, j'honore tes cendres, (après))... Rien que pour tout ça, ça vaut le coup d'faire un p'tit tour sur le front, ma bonne dame - faut juste pas se mouiller, y'a bien trop d'acide pour vos escarres...

Ah la la... Au départ, en fait, Je voulais parler de la Cible et de l'Ennemi (d'où l'titre, p'tite tête), un truc à la fois pompeux et abscons qui vous aurait scié. Et puis aussi de pleins de trucs, tous incroyables ; mais bon, Mon radar personnel me signale une escadre d'"hostiles" à proximité (merci George)... Alors faut que j'décroche ma pétoire du mur comme C. Ingals décrochait sa hache... pour aller zigouiller le barbare dans la paix du Christ.

"- Au fait, c'est quoi, un "hostile" ?
- Ben... quelqu'un qu'on t'a dit d'tuer... Non ?
- Ah, ok. Mais... c'est déprimant, comme définition.
- Euh... ben ouais."

5 Comments:

Anonymous Anonyme said...

L'inconvénient d'avoir le net au boulot, c'est que je me marre comme un con (hop, vulgarité) dans un open-space (hop, anglais) d'une trentaine de personnes en lisant ton Mon Blog.

Je devrais stopper cette lecture, qui s'apparente un peu à la consommation d'un cassoulet par une unité de GI la veille d'une mission en terrain ennemi, au vietnam.

01/06/2006 18:33  
Blogger Garrincha said...

Suis allé trainer dans le débat pour "vrais adultes" animé par le jovial Gadrel.

Ca m'a fait penser à une anecdote marrante (ou triste à pleurer, c'est selon): une amie, plutôt du genre réservée et pas forcément à se laisser tomber en soirée, cède un beau soir à un jouvenceau bien de sa personne. Le ramène chez lui. Sur la table du salon, Maus (mes ami(e)s ont des lectures saines et adultes moi môsieur).

Le jouvenceau - par ailleurs surdiplômé - s'exclame avec son accent toulousain :

"waw 'tain tu lis des trucs de nazis toi ?"

02/06/2006 12:33  
Blogger Le Taulier said...

Et ben.
Je vois pas du tout de qui tu peux bien parler.
Mais il a du faire un carton... le mec.
Il a été coulé dans la colonne Sud de la Tour Montparnasse ?

02/06/2006 12:41  
Blogger Le Taulier said...

Quant à Bankair, merci pour ta belle métaphore. Elle ne me lâche plus...

02/06/2006 12:43  
Anonymous Anonyme said...

Looks nice! Awesome content. Good job guys.
»

11/06/2006 17:01  

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