07 juillet 2006

A la guerre comme à la guerre

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et sur la proposition de Garrincha, voici le premier volume (volume 1 - vu à la TV) de notre "Grand Concours de N3P Power Qu'Il Y A Que Moi Et Peut-Être Bankair et Garrinch' Qui Vont S'Y Coller".
Donc, "à la guerre comme à la guerre" (TM)... Je M'y essaye, qui (s)'aime Me suive. Les anciens élèves de Sciences Po (et les branleurs de manière générale) auront un handicap de -12000. Les anciens garçons bouchers (et les égorgeurs de chats domestiques de manière générale) bénéficieront d'un bonus de +25000.

• (thèse) A la guerre comme à la guerre... car la fin justifie les moyens (les proverbes ringards, c'est plus 15)... La guerre suscite un bouleversement social, éthique et moral qui ouvre le champ des possibles en même temps qu'elle clôt le champ du futur (les formules faussement intelligentes et réellement vides comptent triple). Imaginez un monde où n'importe qui peut mourir n'importe quand... et imaginez, ensuite, la réaction individuelle de chaque potentiel-mort-ce-soir par rapport à cet état de fait... Le champ des possibles fait pffffuit (montant) et le champ du futur fait pffffuit (descendant), et c'est d'ailleurs parce que l'un fait pffffuit dans un sens que l'autre fait pfffffuit dans l'autre.

(antithèse) Ceci dit, au cours d'une guerre, le vrai Héros est précisément celui qui se dit, malgré l'état de fait précédemment cité (tout le monde peut crever n'importe quand), que bon, y a quand même mieux à faire que du marché noir ou de la délation. Je sais pas, moi, du sabotage ou des évasions.

(anti-antithèse) MAIS, mais la situation est différente, donc MEME LE HEROS SUS-DECRIT doit user de méthodes non conventionnelles pour arriver à ses fins (qui justifient les moyens - plus 15 au carré) . Il est totalement impossible de déterminer à l'avance les chances de réussite de tel ou tel projet, pendant telle ou telle guerre - réussite ou échec, héroïsme ou lâcheté, les cartes sont brouillées. A partir de là, c'est le "maousse boxon" (TM).

(anti-anti-antithèse) Imaginons la dernière guerre mondiale, par exemple. L'humanisme, en l'occurence, ou quel que soit le nom qu'on donne à la prescience et à la raison confrontées à l'anarchie pure et simple, dans une atmosphère anomique, permet tout de même de séparer le grain de l'ivraie, en terme de réaction face à une situation X. La mauvaise foi, en revanche, travaille à saper les bases de la raison...

(anti-anti-anti-antithèse) Mais qui peut parler de mauvaise foi en situation de survie. L'instinct de survie, on n'en avait pas encore parlé jusqu'ici, est un instinct, certes, donc par définition, quelque chose qui ne se contrôle pas trop.

(anti-anti-anti-anti-antithèse) Mais se contrôler en vertu de ses idéaux humanistes, n'est-ce pas la condition nécessaire (et non suffisante) pour être un héros ? Il n'y a pas de discussion possible.

(anti-anti-anti-anti-antithèse) et pourquoi on n'en parlerait pas ?

(anti-anti-anti-anti-anti-antithèse) parce que.

Qui dit mieux ? Ca doit être possible, ceci dit. Et facilement : Je n'ai même pas abordé le concept, pourtant facile s'il en est, de "désobéissance civile" (TM). C'est, disons, un échanuffement de NP3 Style.