30 juin 2006

Le jour où J'étais là

Wouw. Moi aussi, Je suis un totalement narcissique parfaitement disparu, ces derniers temps.
Au temps pour moi.
En fait, Je viens de Me faire une bien étrange remarque : "wouw, mec - c'est la première fois que tu te fais la remarque bien étrange suivante : eh, mec, il doit quand même bien y avoir des gens qui se sont demandés si tu n'étais pas mort, à cause de cette longue absence."
...
Et puis J'ai réfléchi un peu, et alors Je Me suis dit : "ben nan en fait, les gens, s'ils sont passés voir, ben ils ont pas du se dire grand chose d'autre qu'un truc comme : "ah ben non, rien de neuf, encore un branleur qui s'amuse trois mois avant de casser son jouet. J'me l'avais bien dit.""
...
Et tout ça...
Alors que J'aurais pu être réellement mort !
...
Ma vie est trépidante - surtout quand elle se déroule au moment même où J'aurais pu être mort. Et que tout le monde s'en tape, dans un sens ou dans l'autre.
C'est dingue.
(sinon, sur le front des Googleurs piégés ici, mon dernier client a tapé "poubelle ikéa" sur son moteur... aucune idée de la raison qui l'a amené dans le coin).

20 juin 2006

Médaille d'Or : le VibCan'

Moi aussi, Je suis complètement narcissique.
Et Je suis aussi passé totalement à côté de mon Personnage en délaissant cette jolie coquille vide qu'est ce Mon Blog, en allant y éructer trois mots à l'occasion comme on se secoue la dernière goutte, comme ça, négligemment, en pensant au Grand-Oeuvre Bureaucratique qu'on va aller ériger juste après, là, à côté, entre une pause-café et une blague sur le foot. Ah la la.

Heureusement, comme Je le notais pas plus tard que... qu'il n'y a pas longtemps du tout en fait, une forme très avancée de Narcisso-Hugobossisme M'avait poussé à installer un petit traceur pas méchant sur ce Mon blog, oui-oui, celui-ci, pour déterminer quelles recherches Google (TM) poussaient certaines personnes à se perdre dans les parages.
Et, prévoyant tandis que J'élaborais Mon Petit Podium Mental à ce sujet, J'avais laissé libre la première place, et n'avais décerné alors que les médailles de bronze (à un botaniste psychopathe qui avait tapé "vynil 2010 chlorophylle") et d'argent (à un traumatisé qui s'était abandonné à la recherche suivante : "paradoxal vulve" - qui entre parenthèses ne se lasse pas de me tarauder). Et voilà, un autre Gros Boss est tombé dans mon marécage d'eau saumâtre, le Champion des Champions n'a pas tardé à toquer à la porte, et Je Me sens maintenant tout à fait prêt à lui accrocher autour du cou (mais sans le toucher avec mes doigts, et sans le regarder non plus avec mes yeux d'enfant, non plus, faut pas déconner quand même) la "Médaille d'Or de la Recherche la Plus Déjantée (TM Canal plus) du Web de l'Internet Mondial" (TM).

Plus fort que le "Grand Enfant Terrorisé par un Hochet en Poils Pubiens" (TM) qui s'était demandé dans sa Nuit à Lui, benoîtement finalement, ce que pouvait bien être une vulve paradoxale, au fond, J'ai maintenant dans ma collec' de "Visiteurs Cintrés" (TM) le "Funny-Funky Boy Ultime", aka "L'homme qui s'est demandé via Google s'il pouvait se dégoter, fissa et discretos, un p'tit "vibromasseur canard", là, comme ça, pour son usage personnel". Je soupçonnerais totalement ce type-là d'être exactement le même que celui qui a tapé, lui aussi sur Google, et lui aussi entre guillemets, lui aussi en une seule fois et sans tousser, la "phrase" "comment long est-ce qu'une femelle poisson-clown peut-elle être", si ce dernier n'était pas un explorateur canadien, alors que notre camarade qui aime prendre son bain avec un canard utilitaire n'est autre, cocorico-vomito puissance vingt-cinq, qu'un explorateur totalement 100% Superdurand - Bien de Chez Nous, en un mot, comme on dit en interne et sous cape chez TF1.

Gentiment flippant, non ? Dans Notre Monde, il y a bel et bien des zélateurs de la Vulve Paradoxale, des inventeurs d'OGM qui espèrent pouvoir croiser un jour du vynil et de la chlorophylle, des gens qui se demandent le plus sincèrement du monde quelle peut-être la taille maximale d'une femelle poisson-clown ou, Crème de la Crème, si leur projet de greffer un vibromasseur en mousse sur un pauvre petit caneton tout juste sorti de l'oeuf a déjà fait l'objet d'un dépôt de brevet, voire d'une industrialisation massive.
Si, si. Et TOUS ces gens là se sont retrouvés à lire quelques lignes ici. Si si. TOUS. Peut-être même au même moment que vous. Presque à côté de vous, en un mot.
Le Monde est tout de suite moins rassurant, d'un coup. Pas vrai ?

17 juin 2006

Ce week-end, Je petitfoure (2)

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et bon, J'avais déjà prévenu Toute la Terre de cette Information Palpitante : C't'année, J'ai cinq mariages. Et là, ben là, aujourd'hui, c'est le numéro deux, aka "Le Mariage de juin". Alors bon, comme d'hab', Je M'en vais faire valdinguer Mes fesses dans l'Aube, et tout ça dans le seul but de marier des potes.
Bon, par contre, ce coup-ci, Je suis pas témoin. Et Je pourrais vous faire un débriefing (qui vous intéressera tous) dès demain (que vous attendrez donc avec impatience).
Wouw.
C'est toujours amusant, ceci dit, de remarquer à quel point :
- le mariage d'un de Mes amis représente un événément important pour Moi.
- le mariage d'un de Mes amis ne représente aucun intérêt pour vous.
- ce paradoxe marche aussi pour les naissances, les enterrements, et mêmes les changements de vie professionnelle.
- ce paradoxe ne M'empêche absolument pas de vous notifier l'événement en me foutant royalement du fait que vous vous en foutez royalement.
- cet état de fait grotesque définit parfaitement l'essence d'un Blog - et en l'occurence, de ce Mon blog.
Ah la la. Tout cela est vraiment bien dingue.

15 juin 2006

Fier comme un ballon

Moi aussi, J'ai la vie qui ressemble de plus en plus salement à celle d'un ballon.
Ben ouais. Au début, J'suis tout propre, Je rutile, mon damier Noir-Sombre-Blanc-Pur est parfaitement délimité en petits hexagones alternés... Les gens se battraient pour M'avoir dans leur camp - ils Me regardent les yeux pleins d'envie, prêts à Me croquer avidement.
Et puis coup de sifflet : Je commence vraiment Ma vie professionnelle, et c'est la grosse, la très grosse curée. Je roule dans l'herbe, sur la terre, sous l'eau... donc à terme, évidemment, dans la boue. Les gens se battent pour M'avoir dans leur camp, toujours, c'est vrai, mais en fait, ils ont moins en tête l'idée de s'inspirer de Mes conseils, de Me "Consulter" (TM) à tout bout de champ, que celle de Me mettre au bout de leur pied, de me déformer à grands coups de lattes bien calculés pour finalement, comme par magie, M'envoyer M'écraser la tronche dans les mailles d'un filet de chanvre.
Wouw. Et puis dès que Je commence à faiblir, à puer, à Me dégonfler un peu, et ben eux, ils me balancent pour s'en aller jouer avec une "Nouvelle Star" (TM).
Super. Avec un Destin comme ça, honnêtement, il ne Me reste plus qu'un objectif à atteindre, J'en vois pas d'autre : devenir... disons... Premier Ministre.
Heureusement, J'ai quand même une vraie différence avec un simple ballon : Je n'ai pas été fabriqué à la main par un enfant coréen de moins de huit ans, mais à la cool par des adultes carrément consentants. C'est déjà ça.
En fait, Je suis plutôt une sorte de "Ballon Max Havelaar". Wouw.

14 juin 2006

Rond comme un paon.

Moi aussi, J'ai trois plumes plantées à l'arrière, dont J'essaie malgré tout de faire quelque chose. Je les remue de temps en temps, comme ça - et alors, des fois, y'a des gens qui les regardent.
Quand Je bois un verre, je les sens s'affûter. Quand J'en bois un deuxième, elles prennent de belles couleurs. Au troisième, elles s'étalent en plein air, comme un bouclier. Au suivant, y'en a des tas d'autres qui poussent. Cinquième, sixième, et les voilà devenues les plus belles du Monde. Après ça, plus besoin de compter :
Elles sont tellement jolies -
J'les plante sous le nez
Des autres tables.
Tout le monde applaudit, et puis on me jette dehors.
C'est l'été : Mes trois plumes grisâtres sont trois mille, et multicolores en plus.
C'est l'été : l'Alcool, ça tape encore plus fort.
C'est l'été : l'Ivresse, ça Me fait bien rigoler.
Dans mon caniveau.

13 juin 2006

Chiant comme une baraque à frites

Moi aussi, Je m'ennuie ferme "Sous le Soleil" (TM).
Le fait de penser à une frite graisseuse, baignée dans une cuve de lipide jaunâtre, suffit à me faire défaillir complètement.
"- Je fais du sur-place sous la canicule, alors ce Mon Blog aussi. Le produit ne consistera pas en un empilement de briques, pour un temps. Mais en un développement de sous-cellules.
- On s'en fout, on le lit pas d'toute manière.
- Ah bah alors J'vois même pas pourquoi Je M'justifie."

12 juin 2006

Chaud comme la mort

Moi aussi, Je suis réduit en poudre par cette "Chaleur à la Con" (TM).
Tellement de bêtise à droite à gauche, et tellement de sueur au milieu.
"- Mets des lunettes de soleil, T'auras l'air super cool.
- Okay. Mais alors Je garde Mes Auréroles."

08 juin 2006

Jeudi déballage, Je vide Mon sac

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et pour pousser jusqu'au bout le Concept du Vide qui appelle le Vide qui attire le Néant qui aspire le Concave, Je m'étais permis, sans en demander l'autorisation à quiconque au demeurant, d'installer un "compteur" sur ce "Mon Blog" (TM). Rien de bien contraire aux règles de la CNIL, rassurez-vous : si Je sais que certains d'entre vous appelaient leur pie domestique Piou-Piou, que d'autres (qui sont bien souvent les mêmes d'ailleurs, évidemment) aiment défèquer dans des Porsche, que les troisièmes exhibent des bédés de Spiegelman sur la table de leur salon pour faire malin quand ils draguent la gueuse, ont des frères qui pondent comme des Bobos dans les beaux quartiers ou manifestent des malformations flagrantes au bout de leurs jambes, ben tout ça, Je ne l'ai appris que parce que ces gens-là ont bien voulu Me le dire ou Me le montrer sur ce Mon Blog, précisément.
Non, rien que du "Narcissique Extrêmiste" (TM) qui se regarde son Nombril tout cramoisi, rien de plus que ça, rassurez-vous. Et puis là n'est pas Mon sujet du jour, de toute façon.
Non, Mon sujet, en fait, c'est une fonctionnalité amusante qu'on trouve sur Statcounter, l'espion dont il est question : le truc qui analyse la "Recent Keyword Activity", tout particulièrement sur Google.
C'est à la fois très drôle et très affligeant, car ça indique seulement ce que cherchaient sur ledit moteur ceux qui sont tombés par erreur dans Mes rêts. Je vous laisse imaginer, rassurez-vous.
...
... non, en fait, Je ne vais pas vous laisser imaginer, arrêtez de vous rassurer. On dit souvent que le top trois des mots-clefs tapés sur les moteurs français sont, grosso modo, "sexe", "charme" (pour ceux qui deviennent tout rouge quand un pet leur échappe aux toilettes) et "saixe" (pour les utilisateurs de SMS). Et ben c'est pas vrai, en tout cas pas chez Moi. Chez Moi, et ben la Vérité, elle est bien pire.
J'en tiens pour preuve la liste suivante, liste des termes et combinaisons de termes recherchés les 7 et 8 juin par des gens qui se sont retrouvés ici totalement par hasard (et Je n'invente rien, vous pouvez même appeler la DST pour vérifier).

- un utilisateur international est passé chez Moi en insérant dans son moteur le bloc "faire long feu/ne pas faire long feu". Bon, jusqu'ici, pas de scandale. Je parlais de cette connerie de piège dans un récent post sur l'orthographe, le vocabulaire, les lacunes que chacun d'entre nous entretient différemment vis-à-vis de ces deux "Chimères du Littré" (TM) et la façon dont chacun d'entre nous cohabite avec lesdites lacunes. Bon. Idem pour l'utilisateur français qui a tapé "hivernation hibernation définitions", bravo pour cette quête du Sens, Allain (y a deux "l", cherchez même pas ; et puis, si vous le faites, "Google Magic", vous vous retrouverez à nouveau ici, de toute façon) Bougrain-Dubourg te le rendra. Au fait, si tu as trouvé, rencarde-moi là-dessus, copain, J'ai la flemme de chercher.

- un utilisateur français s'est pointé en cherchant "psittacismologie", sans même faire de faute d'orthographe justement, sur son google à lui. Chapeau bas. Ce farfouilleur a fait preuve par cette recherche même d'assez de pif et d'assez de pertinence orthographique pour que Je me dispense de le punaiser au mur avec mes autres Papillons Pervers. Pour info, ce qu'il recherchait, c'est - et c'est Bien, en plus. Rien à dire non plus (sauf dix lignes, c'est vrai, mais J'ai quand même mon minimum syndical de Vide à combler).

- nous avons ensuite un autre sympathique Français qui s'est fendu d'un "une femme en holland qui s'est transformé en kangourou" sur son petit moteur personnel, et là Je commence à penser en me grattant la barbiche que Je n'aurai jamais de toute façon : "Ouiiiiiiii.... ? Booooon....." Et je ne parle pas des libertés prises en l'occurence avec la langue, la recherche herself se suffit à elle-même. Bien... En tout cas, il y a encore des naïfs pour vérifier la véracité des informations de "Détective Magazine", c'est très chou (à moins d'ailleurs que le type en question soit précisément un journaliste du Canard en question, ce qui serait, Je dois l'avouer, à la fois encore plus amusant et encore plus... ben, déprimant (en question)).

Ca y est, vous êtes prêts pour le Grand Saut ? Alors Je poursuis avec une Friandise Médaille en chocolat, décernée au fameux utilisateur international qui s'interroge sur "queneau instant fatal bon dieu de bon dieu" - écrit comme ça, promis-juré. D'une certaine façon, qu'il soit arrivé chez Ouam' en tapant ça sur google, sincèrement, c'est presque trop d'honneur. Et puis Je ne savais pas qu'ils avaient des connexions Internet à Sainte-Anne, mais bon, c'est de la petite bière par rapport au podium qui suit.

Podium, ben oui. Mes deux chouchous (Je reste persuadé que la Médaille d'Or sera remportée d'ici quelques jours... Teasing, teasing teasing teasiiiiiing) :

- Médaille de bronze. Un utilisateur anglais a entré, à la suite, les mots suivant dans l'espace de recherche avant de VA-LI-DER sa requête (c'est presque ça le plus fort) : "vynil 2010 chlorophylle". Et ne me demandez même pas par quelle magie on l'a envoyé ici, mais interrogez-vous plutôt sur l'état apocalyptique du Surmoi et du Ca (vous savez, les conneries de Freud) d'un être humain du Vingt-et-Unième siècle, même Anglais, qui tape ces trois mots à la suite, en les ayant donc associés mentalement, puis validés digitalement, et finalement interrogés électroniquement. Moi, ça Me dépasse. Mais si ce type ne décroche pas le Nobel de Physique ou de Biochimie dans les trois ans, à Mon humble avis, ce sera seulement parce qu'il aura eu la mauvaise idée de massacrer l'ensemble de sa famille à coups de pots de géraniums, de toupie magique et de gelly juste avant d'avoir rendu sa Thèse. Il n'y a absolument rien d'autre d'envisageable, à ce niveau. Je répète, pour les distraits : Vynil - 2010 - Chlorophylle. Vous pouvez commencez à bûcher, le compteur tourne (et au bout, c'est la camisole).

- Médaille d'argent. On monte encore d'un cran, et oui c'est possible, avec un chercheur électronique de nationalité estonienne (www.google.es), qui a tout simplement interrogé les termes suivants: "paradoxal" (pourquoi pas) et "vulve" (pourquoi pas non plus). Mais là encore, les deux termes étant accolés, ça nous donne quand même un bon gros "paradoxal vulve" qui injecte tout d'un coup pas mal d'angoisse dans notre petite normalité quotidienne. Bon, le type est Estonien, on va pas en faire un fromage. Mais... Mais "paradoxal vulve", putain ! Ce type est complètement cintré - Je n'ose même pas imaginer avec quoi ses parents le faisient jouer quand il était petit... un oeuf d'autruche ? Un anneau gastrique usagé ? Un vibromasseur en fil barbelé ? Franchement, Moi, J'déclare forfait.
"Paradoxal vulve", bordel. Et ces mecs se promènent dans la rue ! Ils achètent des Balisto dans les distributeurs, regardent le sport à la télé, collectionnent des conneries comme tout le monde, sortent avec des gens, plaquent et se font plaquer, se grattent parfois l'espace entre les doigts de pied... Ca Me fait froid dans le dos. Et peut-être même qu'ils boivent de l'eau du robinet. Waw. C'est la grosse Grosse Angoisse. En tout cas, si le type en question tient un blog, Je veux même pas aller lire ce qu'il y raconte, non... pas parce que Je lis pas l'Estonien, non... Seulement parce que... parce le Blog d'un type comme ça, ça se lit pas, ça s'Achète, nom de Dieu, et puis ca s'encadre, ça s'accroche au mur, entre le portrait de Francis Heaulme à six ans et les rognures d'ongles de Gilles de Rais, franchement.
Pas vrai ? "Paradoxal vulve". Je vous dis pas Mes cauchemars cette nuit.

Faut que Je Me remette, franchement, que J'essaie de sortir un truc malin après ça. Je sais pas Moi, quelque chose comme : "C'est incroyable que des mecs recherchent ce genre de trucs sur la Web Toile Mondiale, plus étrange encore que Google les envoie ici... et puis, comme J'en parle, maintenant, sur le Mon Blog, et ben ça augmente encore les chances qu'ils rappliquent à nouveau, aaaah, c'est le serpent qui se mord la queue... et... et mais non... Mais non, putain... des mecs vides parlent de trucs creux sur des Blogs, des cintrés cherchent des trucs ineptes sur des Moteurs de Recherche, les Bloggeurs remontent la filière et parlent des recherches des cintrés sur leurs Blogs, du coup, le Vide attire le Vide, le Cintré attire le Cintré, le Vide se remplit grâce à du Cintré et finalement, le Vide devient le Cintré... Eureka ! Je viens de comprendre l'essence même d'Internet, bordel. Incroyable..."

Et ben non. Même ça, Je peux pas (ceci est une prétérition). Et pourquoi? Pourquoi ? Simplement parce que "Monsieur X, l'Estonien qui se lançait dans la Quête de la Vulve Paradoxale" (TM), et ben ce mec, il est bien arrivé quelque part, sur ce Mon Blog, avec sa recherche de cintré. Et où ? Ben là, là, sur un post qui parlait des animaux et de Mon père qui Me parlait des animaux. Et quand J'y pense, finalement, Google a su faire preuve d'une incroyable logique.
Et c'est presque ça, finalement, qui M'angoisse le plus.
Le Mec a trouvé exactement ce qu'il cherchait. Et en plein milieu de Mon salon, qui plus est.
Freaky, man.

07 juin 2006

Ce Mercredi a une bien Mauvaise Haleine

Moi aussi, Je suis narcissique.

• Et il y a ENCORE des travaux juste en bas de là où je travaille, ce qui Me fatigue parce que ça fait du bruit. Mais bon, c'est ça de travailler dans un Quartier Totalement Dépassé, c'est à dire "super bobo, ouais, mais il y a cinq ans, espèce de ringard". Les bobos viennent boire des coups, ils sortent avec des fiiiiilles, pondent plus ou moins dans le coin, et puis ils s'installent, ils passent à droite et veulent donc refaire la cour de l'immeuble, sécuriser les abords de la chaussée pour protéger leurs enfants (Léa et Noé, Mattéo est en cours de gestation) et planter des Baobabs des Pyrénées sur leur patio.

• Et il n'y a TOUJOURS PAS eu de travaux chez Mon Moi, ce qui Me fatigue parce que Mon mur part vraiment en lambeaux, même que c'est pas de Ma faute. Mais bon, c'est ça de résider dans un Quartier Bientôt Super Bobo, c'est à dire "super bobo bientôt, ouais, mais il faut d'abord qu'on expulse les familles immigrées et les couches populaires loin de tout ça, pour pouvoir augmenter les loyers et éviter de susciter plus d'Insécurité (TM), espèce d'impatient". Les bobos ne s'installent pas n'importe où, il faut d'abord que la mairie intensifie l'exode péri-urbain des pauvres (qu'on appelle aussi "nuisibles" à l'UMP, "hostiles" (prononcez "hostaïl'z") en Irak et "ceux qu'y nous volent eunot'pain dans eunot'bouche" dans le Paquebot du FN), c'est vrai quoi, leurs lardons sont intégralement sapés chez Diesel, faudrait quand même pas qu'ils se fassent dépouiller par des p'tites kaï' de rien du tout.

• Et J'ai lu un texte qui M'a fait marrer, sur la Littérature Françôise Moderne et les recettes pour "écrire" un "livre" qui en fasse un max (des recettes, donc). Et puis juste après, ça M'a profondément déprimé. Alors J'ai repensé à Gadrel, ce qui m'a fait sourire, puis pleurer à nouveau juste après. Ensuite, J'ai fait défiler pas mal de ganaches de couillons à mèche dans ma tête, et là, ça allait carrément plus. Ils défilaient comme des malades, comme ça, sans que Je ne contrôle plus rien, et ils avaient des slogans rebelles : "on veut des Prix littéraires et des réduc' sur nos cafés (du Flore)" (merci Java). C'était atroce. Ensuite, Florian Z. sortait un album de pop et les journaleux en disaient : "c'est du Radiohead déjanté, magnifié par la gouaille parisienne". Ensuite, Catherine M. se mariait avec Johnny Depp et les magazines en disaient : "la sulfureuse provocatrice épouse l'incarnation du cinéma underground américain, les photos de la cérémonie en page huit". Ensuite, Yann M. vomissait dans une cuvette et les critiques en disaient "cette gerbe au style fiévreux exprime un profond recul sur la société moderne, et dénote une analyse non complaisante, au vitriol, de la société contemporaine et de ses travers".
Tiens ça Me rappelle un album de Philémon, une bédé du dessinateur Fred totalement barrée, que Mon père adorait nous faire lire quand on était petit (on était quat'chiards, ben ouais). A un moment, Philémon, perdu sur l'une des îles formées par les lettres de l'Océan Atlantique, tombait sur des criticakouatiks, un troupeau de vautours des mers à la con qui s'exprimaient uniquement par onomatopées, et qui se plagiaient les uns les autres à l'infini, arborant toujours l'air pincé et insatisfait de Celui qui a déjà Vu le Beau (et qui du coup Sait de Quoi il Parle). Voir aussi, pour info, les lapins pochtrons du "village des lapins" dans Donjon (ça, c'est pour le pote Gadrel, le deuxième homme le plus drôle du monde, juste après le Clown Pendu) : "ce type pue" / "ce type est un sac" / "un sac à patates" / "exactement, c'est un sac à patates qui pue" / "ouais, un sac à patates qui pue la patate" / "un sac à patates qui pue la patate pourrie qui pue" / etc. Ca marche aussi dans la dithyrambe - mais alors pareil aussi. Deux belles métaphores de la Critique, en somme.

Bref, ce Mercredi a très mauvaise haleine, en plus le Mondial approche, quelle plaie, alors bon, ben Je vous embrasse tous très fort - faut que j'aille M'enterrer sous une dalle d'amiante, maintenant, et jusqu'à demain au moins.

06 juin 2006

Le 666, vous L'avez voulu Le voilà...

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et ben voilà, le "6 juin 2006" (TM) vient toquer à Ma porte comme un dératé, avec derrière lui sa longue nuée de satanistes apocalyptiques, de chroniqueurs en mal d'inspiration (ça compte pas Je suis pas chroniqueur) et de Paco Rabanne échantillonnés en capsules de crack. En fait, le 06/06/06, c'est comme un "bug de l'an 2000" (TM) raté, raté parce que tout le monde se méfie des conneries de ce genre, maintenant - au moins dans ce domaine précis.

Pourtant, si on s'essaie à un rapide tour d'horizon, ben... ça pue salement le Crucifix à l'Envers, aujourd'hui même. A droite, c'est... enfin la droite, quoi, avec Borloo qui s'applaudit des deux mains à longueur de journée, Sarko qui se fait applaudir des cent vingt millions de mains à longueur de semaines et Chirac qui plane sur la justice comme une buse sur une cohorte de bousiers. A gauche, aaaah, à gauche, ça c'est mieux, alors : Dé-Esse-Ka court les plateaux de petits fours télévisés avec à son bras sa brune Blonde tellement-belle ; pendant ce temps, Saint-Hubert-41 (Premier Drame de France) s'acharne à essayer de replacer les saillies poujadistes de sa tellement-belle Marine Royal dans une dialectique socialo-molle ; et puis, sur les bords de la grande piscine à purin, Jack surnage en attendant d'être réinvité à l'occasion du 21 juin (si si, vous savez, la fête avec pleins de gens qui chantent "Un autre Monde" de Téléphone dans les rues) et Fabius-je-suis-de-gauche-c'est-promis fait de la moto de gauche, arborant un blouson noir de gauche et un "Non altermondialiste de gauche" (TM).
Ah la la, au même moment, sur les campus, l'UNI recrute à tours de bras, le FNJ planqué dans sa culotte, les étudiants sans papier(s) essaient de faire valoir leurs droits face aux préfets de papier et le PS propose d'interner les délinquants (et futurs délinquants, et futurs parents de délinquants, et futurs grands-parents de délinquants, et futurs amis de grands-parents de délinquants) dans des camps de militaires Guantanamo-1984-new-style.

Mais alors, l'international, alors, ça, c'est d'la bombe, non ? Ben oui, justement - c'est même là tout le problème. Pas besoin de faire un dessin, y'a qu'à regarder la télé : c'est Al Jazirah contre les prêtres médiatico-évangélistes américains, avec comme arbitres Arthur en France, Berluscon en Italie, et Poutinator-le-dézingueur-jusque-dans-les-chiottes en Russie.
"Terroriste" est devenu un mot très très joli, très très surexploité, presque surfait, qui peut être globalement traduit par "Opposant politique", voire "Qu'est pas d'accord avec ma petite Propaganda, l'est fout lui, oh". Il recouvre des réalités aussi diverses que "Kamikaze palestinien" (TM), "hacker d'entreprise du CAC 40" (TM), "Indépendantiste tchétchène" (TM), "adepte du peer-to-peer" (TM), "immigré clandestin" (TM), "voleur de parcmètres" (TM), "intermittent du spectacle" (TM) et, bien sûr, "Florent Pagny" (TM).

Ah la la... Et c'est pas tout. Même chez les Satanistes, Terroristes férus du Piano-Vache, des Caves Le Chapelais et Saint-Sabin, il y a des sous-catégories de Terroristes, considérés comme tels par leurs pairs en raison de tragiques déviances : ceux qui ne boivent plus de sang depuis la crise de la Vache Folle, ceux qui se scarifient seulement les jours de fête, ceux qui se maquillent les cernes en marron, ceux qui mettent des mouches au bout des pointes de leurs colliers de chien, ceux qui trouvent que Pornography n'est pas le meilleur de Cure, ceux qui préfèrent encore les bagues en fer aux piercings, et, Terroristes suprêmes parmi les Terroristes Suprêmes de l'Antéchrist, ceux qui s'acharnenr à écouter Placebo.
Ah la la... Décidément. Le 666, c'est pour aujourd'hui, y a pas d'malaise. Ben ouais, comme disait un Terroriste du Flore il y a quelques années, "l'Enfer, c'est les autres". Et en ce 6 juin 2006, ben des Autres, il y en a vraiment plein, J'te jure. Et comme ils prennent TOUS la liberté de classer le monde entre les Croisés (leurs potes) et les Terroristes (les Autres); ben J'vous l'dis Moi, on n'est pas rendus.
Satan, c'est pas un pervers, non, des conneries tout ça : non, Satan, c'est juste un prosélyte du Manichéisme particulièrement zélé, c'est tout.

Et Moi, Je fais quoi pendant ce temps ? Ben, c'est ça, en fait, le pire. Pendant ce temps, Moi, Je fais des rêves à la con. Rien d'autre.
...
Petite note de conclusion à destination de tous ceux qui s'ennuient : si vous arrivez à Me dire en quelle année interviendra le prochain 666 du Monde, ben... vous n'aurez absolument rien gagné, mais par contre, vous aurez perdu beaucoup de temps, ce qui est toujours appréciable quand on s'ennuie dans sa Vie.

04 juin 2006

Même Mes rêves puent

Moi aussi, Je suis narcissique.
Et voilà, il fallait bien que ça arrive : cette nuit, J'ai rêvé de Moi (logique), mais d'un Moi se contentant tout simplement de trôner placidement aux toilettes. Rassurez-vous, Je n'entrerai absolument pas dans le détail. Dites-vous seulement qu'il ne se passait absolument rien de particulier, entre les quatres murs blancs de ce bureau d'études improvisé.
Et qu'au réveil, ben oui, ce constat M'a profondément déprimé. Je crois en effet que Je suis en train d'atteindre un niveau supérieur du "Néant Narcissique" (TM).
Peut-être que demain, Je rêverai de Moi en train de Me laver les dents. Ou de changer l'eau de l'aquarium de Mes tortues...
Vivre une fois l'Ennui, sous le soleil, pendant les heures d'éveil, pourquoi pas.
Mais le revivre dans sa version onirique, sans même pas un lapin rose géant ou une palourde assassine pour M'injecter le grand Frisson en sous-cutanée, franchement, ça frôle la démence.
Pitié, Ô mon Dieu, que J'écorne un peu parfois c'est vrai, fais en sorte d'insérer quelques truands, quelques bimbos ou même quelques crocodiles entre mes tempes pendant la nuit, franchement, ce serait sympa.
Ou alors, même une balle rouge soumise au mouvement perpétuel, Je sais pas, Moi, un truc qui Me permette, au réveil, de me dire : "Ouaw, Ma vie est très triste, mais qu'est-ce que Mes rêves sont métaphysiques / spirituels / conceptuels"...
S'teplaît, s'teplaît, s'teplaît.

02 juin 2006

La Cible et l'Ennemi (la Vraie Version)

Moi aussi, Je suis narcissique.
Bon, cette fois-ci, c'est la bonne. Si Je dois bien reconnaître que le délicieusement sulfureux numéro de duettistes de "Cherel&Fabo" (ils vont adorer, J'en suis sûr) M'a un peu éloigné de mon propos initial (génuflexion sensée devant l'idole Talent), Je viens de retrouver un (très bon ?) moyen de M'en servir pour recentrer le débat.
Ben ouais. Alors même que l'un des deux compères s'acharnait hier-nuit à dessouder son optimisme à grands coups de J&B, Je me laissais aller benoîtement à lui soumettre l'allégorie suivante : le Blog envisagé comme un Gros Colon qui ne s'arrêterait jamais de bosser - un post après l'autre, le post alpha faisant son chemin processionnaire vers son trou noir à lui, tout là-bas tout en bas de la page.
Bref. Et comme Je suis un petit être rachitique ET solide comme du papier d'Arménie, J'en profitais au passage pour Me laisser aller à une piteuse prose lacrymale-larmoyante totalement sincère (le comble), bref, rien de bien glorieux.
Ce qui Me ramena d'un coup vers autre chose, une autre formule facile que J'avais eu l'heur de pondre en commentaire chez les mêmes énergumènes, alors qu'ils parlaient de... Je sais plus... zigouiller Zeller, je crois - enfin quelque chose de Sublime. Je leur demandais de Me prévenir quand ils feraient leur descente punitive dans le zéro-sept parisien, parce que j'aurais bien ajouté quelques scalps à ma collection. Et pourquoi ? Voilà la faille, parce que, dixit Moi, j'aimais "collectionner les mèches rebelles des merdes revêches."
Aïe. Le faux pas. Ben ouais. Le genre de formule facile, aussi facile qu'un truc comme, Je sais pas, Moi, disons... "Albert au zinc dézingue à toute berzingue". Un truc comme ça. Qui fait sourire, bon ; mais bon, facile quand même. Bon.
Un peu mieux qu'une "bricedenicerie" (TM), quoi, un peu... Bon. Je classe ça dans les "A débattre", c'est vrai que ça se discute.

Rassurez-vous, J'y arrive doucement.
En effet, pourquoi vous raconter tout ça ? Parce que voilà. Quand on mène une petite guerilla personnelle de pure esbrouffe, sur du Vide qui plus est, faudrait quand même pas commencer à tomber précisément dans la cible... de l'ennemi. Mais alors, qu'est-ce qu'un Ennemi ? Bingo, Pouêt-pouêt, c'est tout le débat.
Ca paraît con, mais c'est "Super Important" (TM). Une cible, c'est pas un ennemi. Et des ennemis, y'en a au moins de trois sortes.
• "une Cible, c'est quelqu'un qu'on tire dessus", comme dirait José des Chimères, pilier d'un bar karao-flics dans lequel j'exerçât il y a quelques temps. Logique. Pas forcément de haine personnelle pour la bête, pas plus que pour les pipes en bois qu'on s'amuse à dégommer à la Fête à Neu Neu. Une simple cible, donc. Ca prête même pas à mal. C'est aussi assez gratuit.
un Ennemi, là, c'est différent. Comme dirait cette fois-ci une copine de ma soeur qui parlait de son ex-mari d'il y avait un an tout rond (vous avez le droit de recommencer à lire cette phrase, et même à une minute de pause après), un Ennemi, "c'est quelqu'un que j'peux même plus gerber" (c'est beau l'Amour). Notez l'usage frénétique du négatif et de la métaphore agressive et suggestive. On l'a aimé, on l'a détesté, puis on l'a gerbé, et maintenant on peut même plus, parce que la trâchée, et ben elle a été trop attaquée par la bile en trop peu de temps. C'est ça, un Ennemi.
Après, il y a l'Ennemi qui vous déteste aussi ; simple, classique, frontal. L'Ennemi qui vous connaît même pas ; confortable, suffit de pas faire trop de bruit quand vous rechargez votre pétoire, et vous êtes tranquille. Et puis, beaucoup plus dur à gérer, l'Ennemi qui vous aime bien. Par rapport à celui-ci, vous n'avez que trois possibilités : si vous êtes pervers, l'humiliation publique (rappelez-vous votre Maternelle, le meilleur laboratoire pour ce genre d'histoires) / si vous êtes faiblard, l'avalage de couleuvre ("en fait, il doit pas être si con, c'est pas possible") / et si vous êtes au-dessus de tout ça, ben... ben en fait vous mentez, désolé de vous l'apprendre.

Bon, ok. Mais alors pourquoi tout ce laïus à la con sur tes épopées avec tes nouveaux Poulpo-potes, tonton Franswa, alors, alors ? Pourquoi ? Ben j'en sais rien. Disons que la gradation des cibles et des ennemis doit bien fonctionner "tout pareil" / "mais dans l'autre sens" avec les gens qu'on sent bien. Il y aurait, dans l'ordre, les "qu'on sent juste bien", les "qu'on leur renifle les fesses, z'ont l'air sympa ces gens", les "qu'on leur fait des petits gratouillis sur le dos", les "putain on est trop pareils", les "j'te kiffe j'te quiche, mec" et, à terme, les incontournables "putain, tu m'as volé ma gonzesse et mon pèze, enculé".
Les meilleurs amis, quoi. Les fidèles des fidèles... Le harem amical, avec les lanternes rouges et tout et tout.

01 juin 2006

La Cible et l'Ennemi

Moi aussi, Je suis narcissique.
Oulala, et comme c'est sympa, ça, de cracher en l'air pendant des heures jusqu'à se noyer dans sa propre bile... Moi, J'suis client.
Et puisque ça fuse à tout va, puisque franchement, franchement on sait plus trop de quoi on parle, ni pourquoi, et même que Moi, là, en ce moment, c'est limite si Je sais où Je veux en venir, puisque, puisque Je... Aaaah...
...
... enfin bref, Je sais pas si vous l'avez noté, mais ça canarde, en ce moment, dans tous les coins. Choisis ton saloon, t'auras le nez pété d'tout'manière. Alors essaie de briser quelques nuques au passage, tribute à feu ton tarin... Pour cela, on te propose :
- chez l'impulsive canardeuse Colère 666, un débat surnaturel sur la bédé (Gadrel est mon idole là-dessus, honnêtement - un vrai traumatisé des Pieds Nickelés, teeeeellement émouvant) et un autre sur... sur Je sais même plus trop quoi, en fait, sauf que les détonations m'ont crevé les deux tympans et que, mazette, y'a du macchab' et de l'éclopé qui s'en extirpent à la queue leu leu.
- chez le grand méchant louf' de Toulouse, de la castagne amicale sur fond de "tu t'regardes plus écrire que moi mec" - "eh, cam'rad', au fait, c'est qui ces nouveaux branleurs qui se sont raboulés pendant que je cramais l'antenne locale de France Telorange ?" Le tout avec talent, il faut le confesser.
- et puis, bien sûr, chez l'Incontournable Café Buzz' Litt' (avec des vrais morceaux de Flore et de Lipp(ides) dedans), cette sorte de "coup de rancoeur" qui tombe malheureusement tout à fait à côté de cette jolie plaque qu'était son sujet. Ben ouais, une (hypo)thèse, et même une vindicte, il faut la développer jusqu'au bout, si on veut pas se prendre les pieds dans le tapis.

Ca canarde, ça canarde. J'ai même vu passer un jarret d'éléphant trempé dans de l'acide, autant dire que les arguments font pas tous très Madame de Sév'(igné). Mais en se remontant les manches, un peu, et puis en fuyant juste à temps, très vite, pour éviter la bouche du flingue, promis-juré, on peut rester à peu près entier.
Il suffit d'être témérlâche, un truc comme ça (warning, warning, néologisme pourri, warning, warning, moixisation du monde, warning...).
Vain ? Peut-être. Inutile ? Probablement. Jouissif ? Absolument.
...
Et...
...
Et rien. Y en a pas des masses là-dedans, à manier la plume pépère, propre et net comme un navaja. Ben ouais, y'a les Pompeux (salut, Moi), les trop longs (tiens, resalut, Moi), les australopoètes (ça va, j'vais pas non plus tout m'prendre dans la gueule, merde), les SMS-chatteurs, les tocards à pistons, les écrivains-de-chez-Elle... Mais bon, y' a du bon, aussi, et du très bon, aussi aussi.
Du Bankair qui dézingue avec le sourire (la balle dans le dos, la balle du pro), du Chenel qui salve le monde à grosses rafales (je t'aime j'te tue, j't'aime pas j'te tue (aussi) / mais quand j't'aime bien, en fait, j'honore tes cendres, (après))... Rien que pour tout ça, ça vaut le coup d'faire un p'tit tour sur le front, ma bonne dame - faut juste pas se mouiller, y'a bien trop d'acide pour vos escarres...

Ah la la... Au départ, en fait, Je voulais parler de la Cible et de l'Ennemi (d'où l'titre, p'tite tête), un truc à la fois pompeux et abscons qui vous aurait scié. Et puis aussi de pleins de trucs, tous incroyables ; mais bon, Mon radar personnel me signale une escadre d'"hostiles" à proximité (merci George)... Alors faut que j'décroche ma pétoire du mur comme C. Ingals décrochait sa hache... pour aller zigouiller le barbare dans la paix du Christ.

"- Au fait, c'est quoi, un "hostile" ?
- Ben... quelqu'un qu'on t'a dit d'tuer... Non ?
- Ah, ok. Mais... c'est déprimant, comme définition.
- Euh... ben ouais."